"J'aurais été capable d'attendre trois jours" pour dire adieu à la reine Élizabeth II

Les gens font la queue près du Tower Bridge à l'aube pour rendre hommage à la défunte reine Elizabeth II, à Londres, le 17 septembre 2022.
Les gens font la queue près du Tower Bridge à l'aube pour rendre hommage à la défunte reine Elizabeth II, à Londres, le 17 septembre 2022. Tous droits réservés AP Photo/Kin Cheung
Tous droits réservés AP Photo/Kin Cheung
Par euronews avec Agences
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Elle serpente sur des kilomètres le long de la Tamise, la file d’attente composée de dizaines de milliers de personnes venus dire un dernier adieu à leur reine. Rejoindre le cercueil d’Elizabeth II prend désormais au moins 24 h.

PUBLICITÉ

Elle serpente sur des kilomètres le long de la Tamise, la file d’attente composée de dizaines de milliers de personnes venus dire un dernier adieu à leur reine. Rejoindre le cercueil d’Élizabeth II prend désormais au moins 24 h. Les autorités britanniques demandent à la population de ne pas se rendre à Londres, mais les gens font la queue malgré tout.

"On m'avait dit que ça durerait 30 heures et j'étais prête à le faire. J'aurais même été capable d'attendre trois jours", dit une femme.

"C'est un moment historique, et je voulais le vivre. C'est vrai que l'attente est longue, on est là depuis 1 h du matin, mais ça vaut le coup, il faut le faire", ajoute un jeune homme.

Ce samedi, le roi Charles III et son héritier le prince William sont allés à la rencontre de cette foule qui patiente depuis des heures pour adresser un dernier adieu à la défunte monarque avant ses funérailles. Elles auront lieu lundi et s’annoncent grandioses.

Des répétitions ont eu lieu aux premières heures du jour ce samedi matin. Des milliers de militaires participeront à cet événement. Ils accompagneront le cercueil d’Elizabeth II du Parlement à l’abbaye de Westminster d’abord, puis, après la cérémonie, de Londres jusqu’au château de Windsor.

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Charles III officiellement proclamé roi par le Conseil d'accession à Londres

"Pas mon roi" : l'espoir d'un dernier couronnement pour les républicains britanniques

Couronnement de Charles III : quel impact sur l'économie britannique ?