Glissement de terrain au Venezuela : une délégation de l'ONU s'est rendue vendredi sur les lieux du drame, qui a fait au moins 50 morts.
Une délégation de l'ONU était à Las Tejerias, au Venezuela ce vendredi, six jours après des glissements de terrain qui ont dévasté cette ville de 50 000 habitants.
Le représentant de l'UNICEF à la tête de la délégation, Abubacar Sultan, a assuré mettre à disposition de l'aide pour les populations sur place.
Le ministre vénézuélien de l'Intérieur, Remigio Ceballos, a déclaré jeudi à la chaîne de télévision Telesur que "50 personnes" avaient "malheureusement perdu la vie" et que leurs corps avaient été "remis" à leurs proches. Il n'a en revanche pas donné de détails sur le nombre des personnes disparues, qui s'élevait mardi à 56.
Sur les 50 corps retrouvés, 16 ont été enterrés, selon les employés du cimetière.
Les travaux de nettoyage et de rétablissement de l'électricité se poursuivent dans la ville, tandis qu'une grande partie des débris et de la boue qui s'y est entassée a été enlevée des rues principales.
Des équipes des compagnies d'électricité et de téléphonie s'affairent pendant que des camions-citernes font des navettes pour distribuer de l'eau. Certains commerces ont même rouvert leurs portes.
Cependant, des zones entières restent inaccessibles et nombreux sont les habitants de Las Tejerias qui continuent de dégager de la boue et de l'eau de leur maison.
Les autorités ont mis en place des centres d'accueil pour les personnes affectées qui seront provisoirement aussi placées dans des logements sociaux dans d'autres régions du Venezuela.
L'Organisation panaméricaine de la santé (OPS) a déclaré jeudi dans un communiqué qu'elle avait fait don au ministère de la Santé de "médicaments et de matériel pour 5 000 personnes", ainsi que de "10 000 comprimés de purification de l'eau, chacun pouvant purifier 10 litres d'eau potable".