La Première ministre finlandaise Sanna Marin affirme qu'un consensus politique devrait être trouvé. Depuis le début de la guerre en Ukraine, Helsinki cherche à mieux se protéger d'éventuelles incursions sur son territoire.
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C'est une nouvelle barrière qui pourrait voir le jour aux confins de l'Europe à la frontière russo-finlandaise. Deux semaines après avoir fait état de sa volonté de construire un mur, la Première ministre finlandaise Sanna Marin affirme qu'un consensus devrait être trouvé au Parlement d'Helsinki.
Les autorités s'inquiètent d'une éventuelle migration illégale à grande échelle et d'incursions militaires russes dans le contexte de la guerre en Ukraine.
La Finlande partage avec la Russie 1300 km de frontière, la plus longue de tous les Etats membres de l'Union européenne.
"Nous voulons nous assurer que nous disposons d'un soutien suffisant pour que nos gardes-frontières puissent effectuer un contrôle efficace et approprié des frontières. En outre, nous devons être prêts à faire face à toute situation perturbatrice", a commenté Sanna Marin.
Entre 130 et 260 kilomètres de clôture pourraient être érigés, le reste étant jugé moins à risque en raison de conditions météorologiques particulièrement difficiles.
Leur coût est estimé à des dizaines de millions d'euros et leur construction pourrait prendre plusieurs années.