La dégradation des capacités du personnel militaire russe est vivement critiquée en Russie tout comme l'utilisation de téléphones portables qui a permis la frappe ukrainienne sur Makiivka.
La dégradation des capacités du personnel militaire russe continue de nuire à la capacité opérationnelle russe en Ukraine selon l'Institut américain pour l'étude de la guerre.
Selon le ministère russe de la Défense, la "cause principale" de la frappe sur Makiivka est "l'utilisation massive par le personnel de téléphones portables" malgré l'interdiction de le faire, ce qui a permis aux forces ukrainiennes de géolocaliser cette concentration de soldats russes.
Pendant ce temps, le groupe Wagner met en cause le ministère russe de la Défense pour la campagne militaire bloquée de Bakhmut. Depuis le début des combats, la plupart des 70 000 habitants ont fui, mais la ville est au centre de la campagne russe depuis des mois et Moscou a investi d'énormes ressources pour la faire tomber.
L'épicentre de la guerre d'usure à Bakhmut a très peu de valeur stratégique globale pour la Russie. L'état-major ukrainien rapporte que les troupes ukrainiennes ont repoussé les attaques russes près de Bakhmut même.
Un milblogger russe affirme que les forces du groupe Wagner ont lancé un assaut contre Krasna Hora et continuent de tenter de pousser vers le nord en direction de Bakhmut depuis des positions près de Klishchii-vka, Ozeryanivka et Opytne.
Selon le chef du groupe Wagner, Evgeniy Prigozhin, les opérations offensives de la milice russe à Bakhmut sont très compliquées car chaque maison de Bakhmut est une «forteresse» et que les Ukrainiens ont des lignes défensives tous les 10 mètres.
Il s'agit d'une inflexion significative pour Prigozhin et la première fois qu'il présente les forces Wagner à Bakhmut comme ne réalisant aucun gain. Il avait déclaré en octobre que les forces de Wagner opérant dans la région de Bakhmut avançaient de 100 à 200 mètres par jour.
Les tentatives du chef de la milice pour justifier le manque de progrès de ses hommes à Bakhmut corroborent en partie l'évaluation de l'Institut pour l'Etude de la guerre selon laquelle les forces russes à Bakhmut sont en train de stagner.