Frappes israéliennes sur Gaza : douze morts dont trois chefs du Jihad islamique

Gaza dans la nuit de lundi à mardi.
Gaza dans la nuit de lundi à mardi. Tous droits réservés Adel Hana/Copyright 2023 The AP. All rights reserved.
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Par Euronews avec AFP
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Douze personnes, parmi lesquelles trois chefs du Jihad islamique, mais aussi des enfants, selon les autorités locales, ont été tuées mardi avant l'aube dans des frappes aériennes israéliennes sur la bande de Gaza.

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Ces raids, moins d'une semaine après l'annonce d'une trêve entre Israël et les combattants du Djihad islamique dans la bande de Gaza, font craindre une nouvelle spirale de violences, et l'armée israélienne a appelé les civils israéliens vivant dans un rayon de 40 km autour de ce territoire à rester à proximité d'un abri, en cas de tirs de roquettes palestiniennes.

L'armée a annoncé que ses frappes ont visé notamment trois commandants des Brigades Al-Qods, la branche armée du Jihad islamique, mouvement qu'Israël qualifie de "terroriste".

Le Djihad Islamique a confirmé dans un communiqué la mort de trois responsables des Brigades Al-Qods, qu'il a identifiés comme Djihad Ghannam, secrétaire du Conseil militaire des Brigades Al-Qods, Khalil Al-Bahtini, membre du même conseil et commandant des Brigades pour le nord de la bande de Gaza, et Tareq Ezzedine, "un des chefs de l'action militaire" du mouvement en Cisjordanie occupée, qu'il coordonnait à partir de la bande de Gaza.

Les frappes aériennes israéliennes sur Gaza ont fait douze morts, parmi lesquels "des enfants", et 20 blessés, selon le ministère de la Santé de ce territoire sous le contrôle du mouvement islamiste palestinien Hamas.

"Nous pleurons les dirigeants et leurs femmes et un certain nombre de leurs fils qui ont été tués dans un lâche crime sioniste", écrit le Djihad islamique dans son communiqué, affirmant que "le sang des martyrs augmentera (la) détermination" du mouvement.

Appels à la vengeance

Israël "a dédaigné toutes les initiatives des médiateurs, la résistance vengera les dirigeants" tués dans la nuit, ajoute le Djihad islamique.

"L'ennemi paiera le prix de son crime", affirme un autre communiqué au nom du chef (en exil) du Hamas, Ismaïl Haniyeh, et selon lequel "assassiner des dirigeants (de groupes palestiniens) n'apportera pas la sécurité à l'occupant, mais renforcera plutôt la résistance".

Ces frappes surviennent moins d'une semaine après l'annonce d'un trêve obtenue à la suite d'une médiation égyptienne au terme d'une nouvelle escalade de violence de moins de 48 heures entre l'armée israélienne et le Djihad islamique consécutive à la mort dans une prison israélienne d'un responsable de ce mouvement en grève de la faim pendant près de trois mois.

Un Palestinien avait alors été tué par une frappe israélienne et des personnes avaient été blessées par des éclats de roquette palestinienne dans la ville israélienne de Sdérot.

Dans des communiqués distincts publiés pour chacun des responsables du Jihad islamique visés dans la nuit, l'armée israélienne affirme qu'elle "continuera d'agir pour la sécurité des civils en Israël".

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