La crainte d'une intervention militaire au Niger : la Cedeao a donné jusqu'à dimanche soir à la junte de Niamey pour rétablir dans ses fonctions le président Mohamed Bazoum.
La Cedeao laisse encore quelques heures au putschistes de Niamey pour rétablir le président Mohamed Bazoum dans ses fonctions.
Le bloc ouest-africain a laissé à la junte jusqu'à dimanche soir pour quitter le pouvoir.
À l'issue de l'ultimatum, la Cedeao dit être prête pour à une intervention militaire.
Abdel-Fatau Musah, Commissaire de la Cedeao pour les Affaires politiques et la sécurité : "Nous voulons que la diplomatie fonctionne, et nous voulons que ce message soit clairement transmis aux dirigeants de la junte au Niger que nous leur donnons toutes les chances de revenir sur ce qu'ils
À l'instar du Sénégal et de la Côte d'Ivoire, plusieurs pays ouest-africains se disent prêts à envoyer des soldats au Niger.
Selon la cheffe de la diplomatie française Catherine Colonna, il s'agit du "coup d'Etat de trop" et "la menace du recours à une intervention" militaire de la Cedeao est à prendre "très au sérieux".
De leur côté, le Mali et le Burkina Faso promettent de soutenir les putschistes en cas d'intervention.