Ukraine : les présidents tchèque et français s'engagent à soutenir le pays en guerre

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Par Euronews, AP
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Ce mardi, Emmanuel Macron a appelé depuis la République tchèque à un « sursaut stratégique » tout en évoquant la possibilité d’envoyer des troupes occidentales en Ukraine.

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Les présidents tchèque et français ont déclaré mardi que leurs pays restaient unis dans leur soutien à la lutte de l'Ukraine contre agression russe et qu'ils étaient prêts à chercher de nouveaux moyens d'aider les Ukrainiens à gagner la guerre.

"Nous sommes d'accord sur le fait que la seule option pour nous est de continuer à soutenir l'Ukraine", a déclaré le président tchèque Petr Pavel. "Nous avons convenu que l'Europe devait jouer un rôle plus important pour aider l'Ukraine.

M. Pavel a déclaré que toutes les options devaient être envisagées, mais il a exclu de déployer des troupes de combat en Ukraine, une idée lancée par le président français Emmanuel Macron la semaine dernière, ce qui a suscité un tollé de la part d'autres dirigeants européens.

 Plus tard, les responsables français ont cherché à clarifier les remarques de M. Macron et à atténuer les critiques, tout en insistant sur la nécessité d'envoyer un signal clair à la Russie pour lui signifier qu'elle ne peut pas gagner en Ukraine.

"Nous n'en avons pas parlé du tout", a déclaré M. Pavel. "Nous parlons de différentes formes d'assistance". Il a laissé entendre que la formation des soldats ukrainiens pourrait avoir lieu dans leur pays d'origine malgré le conflit en cours.

_"La Russie ne doit pas gagner la guerr_e", a déclaré M. Macron à Prague. "Nous devons tous être conscients que cette guerre nous concerne tous.  Emmanuel Macron a appelé ce mardi les alliés de Kiev à « ne pas être lâches », mettant en garde contre « l’esprit de défaite », « qui rôde », face à une Russie « devenue inarrêtable ». 

Cette déclaration du président français n'a pas été apprécié par le ministre allemand de la Défense social-démocrate, Boris Pistorius, empêtré ces derniers jours avec des fuites de la Bundeswehr. « Nous n’avons pas besoin de discussions sur le fait d’avoir plus ou moins de courage », a-t-il dit lors d'une visite en Suède à Stockholm.

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