Dernière ligne droite en Grèce pour mobiliser et convaincre les électeurs de ne pas bouder ce dimanche pour les Européennes.
PUBLICITÉDerniers meetings et derniers tractages en Grèce pour convaincre les électeurs de se rendre aux urnes pour les Européennes de dimanche prochain.
En Grèce, le vote est obligatoire pour tous à partir de 17 ans, mais les amendes contre les abstentionnistes sont rarement appliquées.
Kyriakos Mitsotakis, Premier ministre grec : "Rappelez-vous où nous en étions en 2019 lorsque vous nous avez fait confiance pour la première fois. Nous avons alors fait un gros effort pour changer avant tout notre image en Europe. Parce que nous estimions que ce n'était pas un honneur d'aller en Europe et d'être considéré par tout le monde, vous vous en souvenez, comme le « mouton noir », le pays problématique de la zone euro. Cela a changé. La Grèce est aujourd'hui un pays dont l'opinion et la voix comptent en Europe. C'est la bonne surprise en termes de taux de croissance, en termes de réformes que nous avons réalisées ».
Les sondages donnent le parti de gauche Siriza juste au-dessus des 15 % d'intentions de vote, soit largement derrière les conservateurs au pouvoir.
Leur leader est Stefanos Kasselakis, il a 36 ans et c'est un ancien trader.
Les socialistes traditionnels du Pasok ont pour leader le député européen Nikos Androulakis qui alerte sur la montée en puissance des partis à l'extrême droite.
En 2019, près de 59 % des électeurs grecs avaient participé au scrutin européen, 9 points au-dessus de la moyenne des pays de l'Union.