EventsÉvènementsPodcasts
Loader
Suivez-nous
PUBLICITÉ

L’Allemagne veut interdire l'utilisation de composants chinois dans ses réseaux 5G

L’Allemagne veut interdire l'utilisation de composants chinois dans ses réseaux 5G en 2026.
L’Allemagne veut interdire l'utilisation de composants chinois dans ses réseaux 5G en 2026. Tous droits réservés Andy Wong/Copyright 2024 The AP. All rights reserved
Tous droits réservés Andy Wong/Copyright 2024 The AP. All rights reserved
Par euronews avec AP
Publié le Mis à jour
Partager cet articleDiscussion
Partager cet articleClose Button
Copier/coller le lien embed de la vidéo de l'article :Copy to clipboardLien copié

Elle redoute l’espionnage chinois.

PUBLICITÉ

L'Allemagne, qui possède l’économie la plus solide de l’Union européenne, veut interdire l’utilisation de composants chinois dans les pièces qui servent à bâtir ses réseaux 5G. 

Cette mesure devrait prendre effet à partir de 2026. 

Nancy Faeser, la ministre allemande de l'Intérieur, a expliqué que le pays cherchait à se protéger d’un plausible espionnage : 

"Nous devons réduire les risques en matière de sécurité. Nous devons devenir plus indépendants et plus résistants aux crises. Les menaces actuelles soulignent l'importance d'une infrastructure de télécommunications sûre et résistante, en particulier face aux dangers du sabotage et de l'espionnage. C'est pourquoi, Mesdames et Messieurs, nous prenons des mesures décisives."

Du côté chinois, le porte-parole du ministère des Affaires étrangères a critiqué la décision qu'il juge restrictive pour les marchés.

"La politisation des questions économiques, commerciales et scientifiques ne peut que nuire aux échanges et à la coopération technique. Nous espérons que l'Allemagne respectera les faits, prendra des décisions rationnelles et indépendantes, conformes à ses propres intérêts et aux règles internationales. Nous espérons aussi qu’elle offrira un environnement de marché équitable, transparent, ouvert et non discriminatoire aux entreprises du monde entier, y compris la Chine."

Dans la foulée, la Chine a annoncé sa propre enquête après l’annonce que l'Union européenne appliquerait une taxe à l'importation de 38 % sur ses voitures électriques. 

Pékin cible les produits européens, notamment dans les secteurs de l'énergie éolienne, photovoltaïque, des équipements de sécurité et des trains électriques. 

Partager cet articleDiscussion

À découvrir également

Pékin froissé par la visite de parlementaires américains au Dalaï-lama

Pékin critique l'augmentation des droits de douane pour ses véhicules électriques

Pékin et Belgrade ont annoncé la mise en œuvre de leur accord de libre-échange