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Joe Biden et Donald Trump appellent à l'apaisement après la tentative d'assassinat

Le président Joe Biden est vu sur un écran dans la salle de presse de la Maison Blanche à Washington, le 14 juillet 2024.
Le président Joe Biden est vu sur un écran dans la salle de presse de la Maison Blanche à Washington, le 14 juillet 2024. Tous droits réservés Susan Walsh/Copyright 2024 The AP. All rights reserved.
Tous droits réservés Susan Walsh/Copyright 2024 The AP. All rights reserved.
Par Euronews avec AP, EBU
Publié le Mis à jour
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Cet article a été initialement publié en anglais

S'exprimant depuis le bureau ovale, Joe Biden a déclaré que les passions étaient vives dans les deux camps et que les enjeux de l'élection étaient énormes, mais que la violence n'était pas "la solution".

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Le président américain Joe Biden a profité d'une allocution télévisée à une heure de grande écoute pour exhorter les Américains à éviter la violence politique et à s'unir pour protéger la démocratie.

S'exprimant au lendemain d'une tentative d'assassinat contre l'ancien président Donald Trump, Joe Biden a déclaré que les passions politiques pouvaient être exacerbées, mais que "les visions concurrentes de la campagne devraient toujours être résolues pacifiquement, et non par des actes de violence".

"Le pouvoir de changer l'Amérique devrait toujours être entre les mains du peuple, et non entre les mains d'un assassin en puissance", a déclaré le président américain.

Il a ajouté que les passions étaient vives dans les deux camps et que les enjeux de l'élection étaient énormes, mais que la violence n'était pas la solution.

"Nous pouvons y arriver", a dit Joe Biden, affirmant que la nation avait été fondée sur une démocratie qui donnait à la raison et à l'équilibre une chance de l'emporter sur la force.

L'ancien président Donald Trump quitte la scène avec des agents des services secrets lors d'un meeting à Butler, le 13 juillet 2024.
L'ancien président Donald Trump quitte la scène avec des agents des services secrets lors d'un meeting à Butler, le 13 juillet 2024.Gene J. Puskar/Copyright 2024 The AP. All rights reserved

Plus tôt dans la journée de dimanche, Joe Biden a condamné la tentative d'assassinat contre son prédécesseur, la jugeant "contraire à tout ce que nous défendons en tant que nation", et a déclaré qu'il avait demandé une enquête indépendante sur les mesures de sécurité lors de l'événement, afin de déterminer comment une telle attaque avait pu se produire.

Donald Trump a été visé par des tirs et blessé à l'oreille lors d'un rassemblement politique samedi à Butler, en Pennsylvanie.

Un membre du public a été tué et deux autres ont été blessés lors de la fusillade, qui aurait été perpétrée à l'aide d'un fusil semi-automatique de type AR-15.

Le tireur, désigné par le FBI comme Thomas Matthew Crooks, âgé de 20 ans, a été abattu par un tireur d'élite des services secrets.

Le mobile de la fusillade fait toujours l'objet d'une enquête.

L'un des anciens camarades de classe du tireur l'a décrit comme un homme solitaire qui était victime de harcèlement scolaire.

"Il s'asseyait seul à l'heure du déjeuner et était un paria. Et vous savez comment sont les enfants de nos jours. Ils le prenaient pour cible parce qu'ils pensaient que c'est drôle. C'est la meilleure façon de le décrire. C'est vraiment triste", a déclaré Jason Kohler.

L'ancienne Première dame Melania Trump a publié un communiqué en ligne condamnant la fusillade et exhortant les Américains à "s'élever au-dessus de la haine". Elle a remercié les agents des services secrets et les forces de l'ordre et a qualifié le tireur de "monstre".

Donald Trump est attendu en héros à la convention républicaine à Milwaukee, qui débute ce lundi. La sécurité a été renforcée pour cet événement.

Quelque 2 400 délégués venus de tout le pays y participeront et devraient désigner Donald Trump comme candidat du parti pour l'élection présidentielle de novembre.

Sur son compte Truth Social, l'ancien président a déclaré qu'il avait initialement prévu de retarder son voyage à la convention, mais qu'il s'y rendrait à la date prévue, affirmant qu'il "ne peut pas permettre à un 'tireur' ou à un assassin potentiel d'imposer un changement de programme".

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