L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a appelé à la "retenue maximale", alors que les combats se poursuivent non loin de la centrale nucléaire de Koursk, en Russie.
PUBLICITÉAprès une incursion surprise mardi sur le territoire russe, les troupes ukrainiennes poursuivent leur avancée dans la région de Koursk.
Environ un millier de militaires auraient traversé la frontière, accompagnés de dizaines de blindés et de chars.
Selon l’ISW, l'Institut américain pour l'étude de la guerre, les soldats aurait progressé d’une trentaine de kilomètres depuis le début de leur incursion sur le territoire russe.
Dans un communiqué, Rafael Grossi, chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a appelé à la prudence. "À ce stade, je voudrais appeler toutes les parties à faire preuve de la retenue maximale afin d'éviter un accident nucléaire susceptible d'avoir de graves conséquences radiologiques", a-t-il déclaré.
Les soldats de l'armée ukrainienne affirment que la ville de Soudja, à une dizaine de kilomètres de la frontière, est sous leur contrôle. Mais l'ISW indique qu'il est trop tôt pour évaluer la situation.
Si l’état d’urgence a été décrété dans la région de Koursk, les autorités russes se veulent rassurantes et affirment que la situation est sous contrôle. Alors que les combats font rage, Moscou a déclaré avoir envoyé des renforts militaires sur place.
Mais cette offensive surprise semble avoir pris la Russie de court. Comme en témoigne l’avancée rapide des soldats ukrainiens et le manque de riposte cohérente de l’armée russe, selon l’institut pour l’étude de la guerre.
Par ailleurs, l’Ukraine a revendiqué ce vendredi, le bombardement d’une base aérienne militaire à Lipetsk, dans l’ouest de la Russie.