Lors de sa conversation sur X avec Donald Trump, Elon Musk a dénoncé des tentatives de piratage. L’échange a été perturbé par des problèmes techniques.
Cette conversation devait marquer le grand retour de Donald Trump sur le réseau social X, anciennement Twitter, dont il avait été banni après l’assaut du Capitole, à Washington, le 6 janvier 2021.
Mais la conversation entre les deux milliardaires a débuté avec 40 minutes de retard. Impossible pour les internautes de se connecter sur “Spaces”, l’espace de conversation, à l'heure du rendez-vous.
Le propriétaire de X a dénoncé une cyberattaque.
“Il semble y avoir une attaque massive sur X. Nous travaillons à résoudre le problème. Dans le pire des cas, nous procéderons avec un nombre plus restreint d’auditeurs en direct et publierons la conversation plus tard", a-t-il écrit sur X.
Une fois le problème technique résolu, Donald Trump est revenu sur sa tentative d’assassinat. “C’est un acte de Dieu, un miracle”, a déclaré l’ancien président.
D’autres sujets ont également été abordés par les deux milliardaires pendant la conversation, qui a duré deux heures : économie, immigration, crises internationales.
L’ancien président a par exemple promis d’organiser “la plus grande déportation de l’histoire” des Etats-Unis. Réponse d’Elon Musk : “Nous avons des gens qui affluent comme si une (...) apocalypse zombie” avait lieu.
Donald Trump a déclaré que le président américain Joe Biden était responsable de l'invasion de l'Ukraine. Selon lui, la Russie n'aurait jamais envahi le pays si Joe Biden n'avait pas été en fonction.
Il a affirmé que sa "solide" relation avec Poutine aurait pu empêcher le conflit, précisant qu'il avait même dit à Poutine de ne pas agir.
"Je m'entendais très bien avec (le président russe Vladimir) Poutine et il me respectait", a-t-il déclaré à Musk, ajoutant : "Nous parlions de l'Ukraine. C'était la prunelle de ses yeux. Mais je lui ai dit de ne pas le faire".
Le patron de X, Tesla et Space X, qui soutient la candidature de Donald Trump à la Maison Blanche, a déclaré vouloir organiser une conversation similaire avec la candidate démocrate Kamala Harris.
Avant la conversation, il avait reçu une mise en garde du commissaire européen Thierry Breton, lui rappelant que les obligations de modération s’appliquaient à tous les utilisateurs de X, “y compris à vous-même”, lui a-t-il écrit.