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La convention des démocrates américains suivie de près depuis Bruxelles

La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et la vice-présidente des États-Unis Kamala Harris
La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen et la vice-présidente des États-Unis Kamala Harris Tous droits réservés Toby Melville/AP
Tous droits réservés Toby Melville/AP
Par Méabh Mc Mahon
Publié le Mis à jour
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Cet article a été initialement publié en anglais

À quoi ressembleront les relations entre l'Union européenne et les États-Unis si Kamala Harris devient présidente américaine ?

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Le Parti démocrate américain s'est engagé à "soutenir l'Ukraine" et à "renforcer l'OTAN" dans un manifeste publié lors de sa convention à Chicago cette semaine.

"Les démocrates se joindront à leurs partenaires européens pour s'opposer à la Russie. Nous ne permettrons pas à Moscou d'interférer dans nos démocraties ou d'ébranler notre détermination", peut-on lire dans le manifeste démocrate.

Peu d'Européens s'engageront publiquement en faveur de Kamala Harris, mais ce n'est un secret pour personne que, hormis la Hongrie de Viktor Orbán, la plupart des gouvernements de l'UE ne veulent pas d'un nouveau mandat de Donald Trump, considéré comme hostile à l'UE.

Kamala Harris soulève une vague d'enthousiasme

Robin de Wouters, porte-parole des Démocrates à l'étranger, a déclaré à Euronews qu'il était surpris que le candidat sortant Joe Biden se retire de la course si tard, mais qu'il était enthousiasmé par la nouvelle candidature de Kamala Harris et du gouverneur du Minnesota, Tim Walz.

"Le mois dernier a été riche en événements depuis le 21 juillet et le retrait du président Joe Biden, mais je pense que la vice-présidente Kamala Harris est en train de prendre sa place", affirme Robin de Wouters. "Elle a fait exploser les records en termes d'argent, de dons, etc.".

Depuis son entrée en lice, Kamala Harris a récolté plus de 300 millions de dollars et 150 000 nouveaux bénévoles ont rejoint son camp, selon Robin de Wouters, qui avoue être nerveux à l'idée d'une campagne qui devrait rester difficile.

Une issue qui reste incertaine

D'autres, comme Ian Lesser, vice-président du German Marshall Fund, affirment que l'issue de l'élection est loin d'être évidente.

"L'Europe veut de la prévisibilité de la part des États-Unis, surtout en période de guerre en Europe et dans d'autres zones de tension dans le monde", explique l'expert à Euronews.

"Il est évident qu'il y a beaucoup d'énergie et d'enthousiasme derrière la nouvelle candidature démocrate", ajoute-t-il. "Mais cela ne change rien au fait que Donald Trump a toujours une base très forte et reste inébranlable dans certains États".

Qui que soit le prochain résident de la Maison-Blanche, les différends entre Bruxelles et Washington ne disparaîtront pas complètement, et la politique étrangère est rarement évoquée dans les débats aux États-Unis, prévient Ian Lesser.

Tous les regards sont désormais tournés vers le débat entre Kamala Harris et Donald Trump qui aura lieu le 10 septembre. 

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