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Le Hezbollah libanais a lancé une attaque d'ampleur contre Israël

Un hélicoptère Apache survole Israël, le 25 août 2024.
Un hélicoptère Apache survole Israël, le 25 août 2024. Tous droits réservés Ariel Schalit/Copyright 2024 The AP. All rights reserved.
Tous droits réservés Ariel Schalit/Copyright 2024 The AP. All rights reserved.
Par Euronews avec AP
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Une attaque impliquant plus de 320 roquettes ainsi qu'un "grand nombre" de drones a visé dimanche plusieurs sites en Israël, qui avait mené des frappes "préventives" auparavant.

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Le Hezbollah a annoncé dimanche qu'une attaque impliquant plus de 320 roquettes Katioucha ainsi qu'un "grand nombre" de drones avait visé plusieurs sites en Israël. Il a précisé que l'opération visait "une cible militaire israélienne" ainsi que "des sites et des casernes de l'ennemi et des plateformes du Dôme de fer (défense antimissile)".

Le Hezbollah a ensuite annoncé la fin de ce qu'il a qualifié de première phase des frappes de représailles, ce qui, selon lui, lui permettrait de lancer d'autres attaques plus en profondeur en Israël. Le groupe a déclaré que tous les drones explosifs qu'il avait lancés avaient atteint leurs cibles, sans en préciser le nombre. Il a évoqué onze bases, casernes et positions militaires qu'il dit avoir visées dans le nord d'Israël et sur le plateau du Golan syrien occupé par Israël.

Frappes "préventives" israéliennes

Un peu plus tôt Israël avait lancé une vague de frappes aériennes à travers le sud du Liban tôt dimanche dans ce qu'il a déclaré être une attaque préventive contre le Hezbollah.

L'armée israélienne avait affirmé que le Hezbollah prévoyait de lancer un important barrage de roquettes et de missiles en direction d'Israël. Peu après, le Hezbollah a annoncé qu'il avait lancé une attaque contre des positions militaires israéliennes en guise de réponse à l'assassinat de son chef militaire Fouad Chokr lors d'une frappe aérienne israélienne à Beyrouth le mois dernier.

Des sirènes d'alerte aérienne ont été entendues dans tout le nord d'Israël, et l'aéroport international Ben-Gourion a détourné les vols entrants et retardé les décollages pendant un certain temps. Les vols ont repris à 7 heures du matin, heure locale.

Le lieutenant-colonel Nadav Shoshani, porte-parole de l'armée israélienne, a déclaré que les premières évaluations avaient révélé "très peu de dégâts" en Israël, mais que l'armée restait en état d'alerte. Il a précisé qu'une centaine d'avions israéliens avaient participé aux frappes de dimanche.

Ces attaques ont eu lieu alors que l'Égypte accueille une nouvelle série de pourparlers visant à mettre fin à la guerre entre Israël et le Hamas. Le Hezbollah a déclaré qu'il cesserait les combats en cas de cessez-le-feu à Gaza.

Les États-Unis attentifs à l'évolution de la situation

Aux États-Unis, le porte-parole du Conseil national de sécurité, Sean Savett, a déclaré que le président Joe Biden "suivait de près les événements en Israël et au Liban".

"Sur ses instructions, les hauts fonctionnaires américains ont communiqué en permanence avec leurs homologues israéliens", a ajouté M. Savett. "Nous continuerons à soutenir le droit d'Israël à se défendre et à œuvrer pour la stabilité régionale."

Le Pentagone a indiqué que le secrétaire à la défense, Lloyd Austin, s'est entretenu avec son homologue israélien, Yoav Gallant, au sujet des défenses d'Israël contre le Hezbollah. M. Austin a "réaffirmé l'engagement sans faille des États-Unis en faveur de la défense d'Israël contre toute attaque de l'Iran et de ses partenaires et mandataires régionaux", selon un communiqué.

Ces dernières semaines, des diplomates américains et européens ont multiplié les visites en Israël et au Liban pour tenter d'enrayer l'escalade qui, craignent-ils, pourrait déboucher sur une guerre régionale.

Le Hezbollah a commencé à attaquer Israël presque immédiatement après le début de la guerre à Gaza, déclenchée par l'attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre. Israël et le Hezbollah ont échangé des tirs presque quotidiennement, déplaçant des dizaines de milliers de personnes de part et d'autre de la frontière.

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