Israël a mené une série de frappes "préventives" dans le sud du Liban dimanche. Le Hezbollah a mené son attaque très attendue quelques heures plus tard pour venger la mort d'un de ses commandants.
Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a prévenu qu'Israël n'avait pas dit "son dernier mot" avec ses frappes sur le Liban pour déjouer une attaque d'ampleur du mouvement chiite libanais Hezbollah.
"Le Hezbollah a tenté d'attaquer l'État d'Israël avec des roquettes et des drones tôt le matin. Nous avons demandé aux forces de défense israéliennes de mener une puissante attaque préventive pour éliminer la menace. Les FDI ont détruit des milliers de roquettes à courte portée, qui étaient toutes destinées à nuire à nos citoyens et à nos forces en Galilée", a déclaré M. Netanyahu.
Israël a mené une série de frappes "préventives" dans le sud du Liban. Le mouvement islamiste a mené son attaque quelques heures plus tard en visant des infrastructures militaires israéliennes.
Le Hezbollah a déclaré avoir lancé des centaines de roquettes et de drones pour venger la mort de l'un de ses principaux commandants, Fouad Chokr à Beyrouth le mois dernier.
Cette attaque a été retardée pour donner une chance aux pourparlers de cessez-le-feu à Gaza, selon le chef du mouvement Hassan Nasrallah : "Les Américains ont commencé à dire qu'il y aurait un arrêt de l'agression et qu'il y aurait un cessez-le-feu et qu'il fallait attendre. Et c'est pourquoi nous avons pris notre temps. Nous n'avons dit à personne que nous prenions notre temps mais, honnêtement, nous avons pris notre temps pour laisser la place à ces négociations."
Côté égyptien, la dernière série de pourparlers de cessez-le-feu au Caire s'est terminée sans accord. Ni le Hamas ni Israël n'ont accepté les compromis proposés par les médiateurs.
Un responsable américain a déclaré que les discussions se poursuivraient à des niveaux inférieurs dans les prochains jours afin de combler les écarts restants.
Une délégation du Hamas a été informée par les médiateurs égyptiens et qataris, mais n'a pas participé directement aux négociations. Israël et le Hamas se rejettent mutuellement la responsabilité de l'absence de progrès.
Le Hamas accuse Benjamin Netanyahu d'imposer de nouvelles exigences et de ne pas vouloir sérieusement parvenir à un cessez-le-feu. Netanyahu insiste sur le fait que la guerre à Gaza se poursuivra jusqu'à ce que le Hamas soit totalement anéanti, qu'un accord de cessez-le-feu soit conclu ou non.