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Une frappe israélienne sur un camp de tentes à Gaza tue au moins 19 personnes

Les Palestiniens déplacés par l'offensive aérienne et terrestre israélienne sur la bande de Gaza fuient les quartiers de Khan Younès, lundi 22 juillet 2024.
Les Palestiniens déplacés par l'offensive aérienne et terrestre israélienne sur la bande de Gaza fuient les quartiers de Khan Younès, lundi 22 juillet 2024. Tous droits réservés Abdel Kareem Hana/Copyright 2023, The AP. All rights reserved
Tous droits réservés Abdel Kareem Hana/Copyright 2023, The AP. All rights reserved
Par euronews avec AP
Publié le Mis à jour
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L'armée israélienne a déclaré avoir frappé des militants du Hamas et que ses forces avaient utilisé des munitions précises, une surveillance aérienne et d'autres moyens pour éviter les pertes civiles. Le Hamas a nié la présence de militants dans la zone.

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Une frappe israélienne sur un camp de tentes bondé abritant des Palestiniens déplacés par la guerre à Gaza a tué au moins 19 personnes et en a blessé des dizaines d'autres tôt mardi, ont déclaré des responsables palestiniens. Israël a déclaré avoir visé des militants du Hamas « importants », allégations démenties par le groupe militant.

Initialement, les sources ont indiqué que 40 personnes avaient été tuées.

Il s'agit de l'une des frappes les plus meurtrières à ce jour à al-Mawasi, une étendue de camps de tentes surpeuplés le long de la côte de Gaza qu'Israël a désignée comme zone humanitaire pour des centaines de milliers de civils cherchant à s'abriter de la guerre entre Israël et le Hamas.

La défense civile, les premiers intervenants opérant sous le gouvernement du Hamas, a déclaré avoir récupéré 40 corps lors de la frappe et être toujours à la recherche de personnes. Elle a indiqué que des familles entières avaient été tuées dans leurs tentes.

Un caméraman de l'Associated Press a vu trois grands cratères sur les lieux, où les secouristes et les personnes déplacées fouillaient le sable et les décombres avec des outils de jardinage et à mains nues, à la lumière des téléphones portables. Ils ont extrait des morceaux de corps du sable, dont ce qui semblait être une jambe humaine.

Attaf al-Shaar, déplacé de la ville de Rafah, dans le sud du pays, a déclaré que la frappe s'était produite juste après minuit et avait provoqué un incendie.

Militants du Hamas opéraient dans le camp ?

L'armée israélienne a déclaré avoir frappé des militants du Hamas qui opéraient dans un centre de commandement et de contrôle. Elle a précisé que ses forces avaient utilisé des munitions précises, une surveillance aérienne et d'autres moyens pour éviter les pertes civiles.

Israël affirme qu'il s'efforce d'éviter de blesser des civils tout au long de la guerre, qui a été déclenchée par l'attaque du Hamas le 7 octobre. Il accuse le Hamas d'être responsable de leur mort, car les militants opèrent souvent dans des zones résidentielles et sont connus pour positionner des tunnels, des lance-roquettes et d'autres infrastructures près des maisons, des écoles et des mosquées.

Le Hamas a publié un communiqué dans lequel il nie la présence de militants dans la zone. Ni Israël ni le Hamas n'ont fourni de preuves à l'appui de leurs affirmations.

Destructions et déplacement depuis le 7 octobre

La guerre a causé d'énormes destructions et déplacé environ 90 % des 2,3 millions d'habitants de Gaza, souvent à plusieurs reprises. Les ordres d'évacuation israéliens, qui couvrent désormais environ 90 % du territoire, ont poussé des centaines de milliers de personnes vers al-Mawasi, une ligne tentaculaire de camps de tentes sordides le long de la côte.

Les organisations humanitaires ont eu du mal à fournir des services de base à al-Mawasi, et Israël a parfois frappé des cibles dans cette zone, bien qu'elle ait été désignée comme zone humanitaire.

Le ministère de la Santé de Gaza, contrôlé par le Hamas, affirme que plus de 40 000 Palestiniens ont été tués à Gaza depuis le début de la guerre. Il ne fait pas de distinction entre les combattants et les civils dans son décompte.

Les militants du Hamas ont tué quelque 1 200 personnes, pour la plupart des civils, lors de leur attaque du 7 octobre. Ils ont enlevé 250 autres personnes et en détiennent encore une centaine après avoir libéré la plupart des autres en échange de Palestiniens emprisonnés par Israël lors d'un cessez-le-feu d'une semaine en novembre dernier. Environ un tiers des otages restants seraient morts.

Sources additionnelles • adaptation : Serge Duchêne

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