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Le ministre israélien de la Défense déclare une "nouvelle phase" dans la guerre

Des fragments de matériel de télécommunication ayant explosé au Liban.
Des fragments de matériel de télécommunication ayant explosé au Liban. Tous droits réservés AP/Copyright 2024 The AP. All rights reserved.
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Par euronews avec agences
Publié le Mis à jour
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Après une seconde vague d’explosions meurtrières visant les militants pro-Iran au Liban, Israël a déclaré qu’il portait désormais son attention sur le Hezbollah.

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Lors de sa visite sur la base aérienne de Ramat David, dans le nord d'Israël, le ministre israélien de la Défense, Yoav Gallant, a déclaré mercredi aux troupes qu'Israël portait son attention sur le Hezbollah.

"Le centre de gravité se déplace vers le nord, cela signifie que nous détournons des forces, des ressources, de l'énergie vers le nord, nous n'avons pas oublié les otages et nous n'avons pas oublié nos tâches au sud (bande de Gaza), c'est notre devoir et nous l'accomplissons en même temps", a-t-il déclaré.

La crainte d'une nouvelle escalade vers une guerre à grande échelle s'est accrue en 48 heures après la nouvelle vague d'explosions au Liban qui a tué des dizaines de personnes et en a blessé des milliers.

Un jour seulement après les explosions meurtrières des bipeurs piégés, portés par des militants du Hezbollah, une seconde vague d'explosions s'est produite mercredi. Cette fois, ce sont des talkies-walkies qui ont explosé faisant 20 morts et plus de 450 blessés à travers le pays.

Bien que l’armée israélienne n’ait pas confirmé son implication, il est largement admis que les attaques ont été menées par Israël contre le groupe militant Hezbollah. Le groupe militant et Israël s'affrontent depuis plus de 11 mois sur fond de guerre entre Israël et le Hamas à Gaza.

Les États-Unis ont nié toute implication dans ces deux opérations. Le porte-parole du Conseil de sécurité de la Maison Blanche, John Kirby, a déclaré que Washington croyait toujours à la voie diplomatique. "Nous pensons qu'un accord de cessez-le-feu suivi de négociations pour faire sortir les otages reste le meilleur résultat. Et nous allons continuer dans cette voie", ajoute-t-il.

La société japonaise qui a fabriqué les appareils se défend

Montrée du doigt après la seconde vague d'explosions, Icom, le fabricant japonais des talkies-walkies, a indiqué jeudi que les appareils incriminés n'étaient plus produits depuis "une dizaine d'années".

"Le IC-V82 est une radio portable qui a été produite et exportée, y compris au Moyen-Orient, de 2004 à octobre 2014. Elle a été abandonnée il y a environ 10 ans, et depuis lors, elle n'a pas été expédiée par notre société", a déclaré la compagne dans un communiqué.

"La production des piles nécessaires au fonctionnement de l'unité principale a également été interrompue, et le sceau holographique permettant de distinguer les produits contrefaits n'a pas été identifié, de sorte qu'il n'est pas possible de confirmer si le produit a été expédié par notre société", a également précisé l'entreprise.

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