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Le Premier ministre du Kosovo demande à la Serbie de lui remettre 45 combattants

Des policiers kosovars surveillent une route près du village de Banjska, dans le nord du Kosovo, le 24 septembre 2023.
Des policiers kosovars surveillent une route près du village de Banjska, dans le nord du Kosovo, le 24 septembre 2023. Tous droits réservés  Bojan Slavkovic/Copyright 2023 The AP. All rights reserved
Tous droits réservés Bojan Slavkovic/Copyright 2023 The AP. All rights reserved
Par Euronews
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Ces personnes sont accusées par Pristina d'avoir participé à une embuscade qui a tué un policier kosovar, l'année dernière, près du monastère orthodoxe de Banjska.

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Le Premier ministre du Kosovo, Albin Kurti, exige de la Serbie qu'elle lui remette les 45 combattants serbes impliqués dans l'attaque qui a coûté la vie à un policier albanais kosovar, Afrim Bunjaku, l'année dernière.

"Les brutes qui veulent la guerre au Kosovo, dans les Balkans, n'auront pas leur place au Kosovo. Je ne sais pas ce qu'il en est de la Serbie, mais ils ne pourront pas se promener librement au Kosovo", a déclaré Albin Kurti lors de l'inauguration d'une plaque en l'honneur du policier décédé près du village de Banjska.

Un groupe d'hommes armés serbes a ouvert le feu dans les environs de ce village situé dans le nord du Kosovo, en septembre 2023, tuant Afrim Bunjaku et blessant un autre policier. Le groupe s'est ensuite réfugié dans un monastère orthodoxe serbe voisin, où il a tenu tête à la police locale pendant 12 heures.

Des officiers de police du Kosovo sécurisent une route transversale menant au monastère de Banjska, dans le village de Banjska, le dimanche 24 septembre 2023.
Des officiers de police du Kosovo sécurisent une route transversale menant au monastère de Banjska, dans le village de Banjska, le dimanche 24 septembre 2023. Visar Kryeziu/Copyright 2023 The AP. All rights reserved.

Les procureurs du Kosovo ont accusé 45 personnes de violation de l'ordre constitutionnel et légal, d'activités terroristes, de financement du terrorisme et de blanchiment d'argent. Ces chefs d'accusation sont passibles d'une peine maximale de prison à vie.

Jusqu'à présent, seules trois personnes ont été arrêtées, tandis que d'autres sont toujours en fuite.

Le Kosovo accuse Belgrade d'avoir orchestré l'embuscade

Albin Kurti affirme que la Serbie est responsable de cette attaque dont l'objectif, selon lui, était d'annexer une partie du Kosovo.

"Un an s'est écoulé depuis la mort héroïque de l'officier de police kosovar Afrim Bunjaku qui, avec ses collègues, est tombé dans une embuscade préparée contre nos officiers de police par des paramilitaires et des terroristes orchestrés, dirigés et financés par la Serbie", déclare le Premier ministre kosovar.

Albin Kurti ajoute que le groupe aurait tenté d'introduire un nombre important d'armes au Kosovo, dans le but de déclencher "un conflit plus large et plus long".

La Serbie nie ces accusations et affirme que les tireurs ont agi de leur propre chef.

L'attaque de Banjska a été fermement condamnée par l'Union européenne et les États-Unis, qui appellent Belgrade à livrer les tireurs.

Le porte-parole de l'UE, Peters Stano, a souligné l'importance de poursuivre les responsables, et a déclaré que cette attaque rappelait la nécessité de normaliser les relations entre le Kosovo et la Serbie.

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