Selon la Force d'intervention de l'ONU au Sud-Liban, un cinquième Casque bleu a été blessé vendredi soir dans la zone tampon.
Malgré les protestations officielles de Paris, Rome et Madrid, après les tirs israéliens ayant blessés en fin de semaine au moins deux Casques bleus de le FINUL au Sud-Liban (deux autres ont été blessés par des tirs non identifiés), la Force des Nations unies a indiqué ce samedi qu'un cinquième soldat avait été blessé vendredi soir par des tirs, sans pouvoir préciser à ce stade qui en était à l'origine. Ces cinq Casques bleus ont été visés dans la zone tampon où sont stationnés les quelque 10 000 hommes de la FINUL.
Selon des informations transmises par le contingent des Nations unies, la FINUL aurait été visée parce que son commandement aurait refusé d'obéir à l'armée israélienne qui lui demandait de se replier plus au nord, en territoire libanais.
De son côté, l’unité libanaise de réponse aux crises a annoncé vendredi que 60 personnes avaient été tuées et 168 blessées au cours des dernières 24 heures, portant le bilan total de l’année écoulée du conflit entre Israël et le Hezbollah à 2 229 tués et 10 380 blessés, selon le ministère libanais de la Santé.
Le nombre de blessés et de morts a considérablement augmenté depuis qu'Israël a intensifié sa campagne contre le Hezbollah au Liban dans le cadre d'une "nouvelle phase" militaire menée parallèlement à la guerre dans la bande de Gaza.
Le président du Parlement iranien en déplacement à Beyrouth s'est quant à lui rendu sur les lieux d'une frappe aérienne israélienne dans la capitale libanaise qui a tué et blessé des dizaines de personnes. Mohammad Bagher Qalibaf a promis que Téhéran continuerait à soutenir les Libanais et les Palestiniens dans leur lutte contre Israël.
Mais le Premier ministre par intérim du Liban, Najib Mikati, a déclaré que la priorité du Liban était désormais d'œuvrer à un cessez-le-feu.