Les dirigeants commencent à arriver dans la ville russe de Kazan pour le sommet des BRICS. Ils seront reçus dans les prochaines heures par le président Vladimir Poutine.
Le président Chinois Xi Jinping, le Premier ministre Indien Narendra Modi et le président Sud-Africain Cyril Ramaphosa ont été accueillis par une garde d'honneur et des plateaux de desserts et d'autres mets russes à leur arrivée à l'aéroport.
Seul absent de marque lors de ce sommet, le président brésilien Lula da Silva qui a annulé sa participation suite à une blessure à son domicile. Il sera tout de même présent par liaison vidéo.
Les pays BRICS d'origine (Brésil, Russie, Inde Chine et Afrique du Sud) ont été rejoints par l'Iran, l'Égypte, l'Éthiopie, les Émirats arabes unis et l'Arabie saoudite, en janvier dernier.
A noter que le Secrétaire général des Nations unies, António Guterres, devrait également assister au sommet, et rencontrer le président russe, une première depuis 2022, si cela est confirmé. La décision a été critiquée par le ministère ukrainien des Affaires étrangères.
Un sommet qui tombe à pic pour la Russie
Le sommet est un évènement majeur pour la Russie, puisque 32 pays ont confirmé leur participation et que plus de 20 chefs d'État y assisteront.
L'enjeu est de savoir si les BRICS peuvent devenir une organisation structurée, capable de rivaliser avec le G7 ou le G20. Moscou souhaite aussi un système de paiement propre aux BRICS pour contourner Swift, (dont la Russie a été exclue après son invasion de l'Urkaine), et rêve d'une monnaie unique pour se libérer du dollar.
Le sommet représente donc une occasion en or pour Vladimir Poutine, plus largement, pour resserrer les rangs parmi ses alliés, et plus personnellement, pour défier les pronostics qui voyaient la guerre en Ukraine et le mandat d'arrêt émis par la Cour pénale internationale, le transformer en paria.