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Le responsable média du Hezbollah tué dans une frappe israélienne à Beyrouth

Un bâtiment touché par une frappe israélienne dans le quartier de Ras el-Nabaa au centre de Beyrouth, au Liban, le dimanche 17 novembre 2024.
Un bâtiment touché par une frappe israélienne dans le quartier de Ras el-Nabaa au centre de Beyrouth, au Liban, le dimanche 17 novembre 2024. Tous droits réservés  Bilal Hussein/Copyright 2024 The AP. All rights reserved.
Tous droits réservés Bilal Hussein/Copyright 2024 The AP. All rights reserved.
Par Vincent Reynier & AP
Publié le Mis à jour
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Mohammed Afif, le responsable des relations avec les médias du Hezbollah a été tué dimanche dans le bâtiment abritant les bureaux du parti syrien Baas, dans le centre de la capitale libanaise.

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Une frappe israélienne a tué le responsable média du Hezbollah et au moins quatre autres personnes dimanche.  

Mohammed Afif, responsable des relations avec les médias pour le Hezbollah, a été tué lors d'une frappe sur les bureaux du parti syrien Baas dans le centre de Beyrouth, selon un responsable du groupe militant libanais qui s'est exprimé sous couvert d'anonymat.

Aucun avertissement d'évacuation israélien n'a été émis avant l'attaque. Un photographe de l'Associated Press présent sur les lieux a vu quatre corps et quatre blessés, mais aucun bilan officiel n'a été communiqué.

L'armée israélienne n'a fait aucun commentaire pour le moment.

"J'étais endormi et je me suis réveillé au son de l'explosion, des cris des gens, des voitures et des coups de feu", raconte Suheil Halabi, un témoin. "Honnêtement, j'ai été surpris. C'est la première fois que j'en fais l'expérience de si près".

La dernière frappe israélienne dans le centre de Beyrouth remonte au 10 octobre, date à laquelle 22 personnes ont été tuées.

Des affrontements quotidiens entre Israël et le Hezbollah

Israël a également frappé sept bâtiments dans la banlieue sud de Beyrouth dimanche, une heure après avoir publié des avertissements d'évacuation sur le réseau social X. 

Selon le ministère libanais de la Santé, plus de 3 400 personnes ont été tuées au Liban - civils et combattants du Hezbollah confondus - et plus de 1,2 million de personnes ont été chassées de leur domicile, depuis le début du conflit l'année dernière.

Les attaques du groupe militant libanais ont quant à elles tué au moins 76 personnes en Israël, dont 31 soldats, et provoqué la fuite de quelque 60 000 civils dans le nord du pays.

De la fumée s'élève d'un bâtiment touché par une frappe aérienne israélienne à Tyr, dans le sud du Liban, le samedi 16 novembre 2024.
De la fumée s'élève d'un bâtiment touché par une frappe aérienne israélienne à Tyr, dans le sud du Liban, le samedi 16 novembre 2024. AP Photo/Mohammed Zaatari

Samedi, un tir de roquette sur la ville de Haïfa, dans le nord du pays, a endommagé une synagogue et blessé deux civils.

L'armée libanaise déclare par ailleurs qu'une frappe israélienne a touché dimanche un centre militaire dans le sud-est d'Al-Mari, tuant un soldat et en blessant trois autres. Aucun commentaire israélien n'a été émis dans l'immédiat.

Enfin, trois suspects ont été arrêtés samedi soir par la police israélienne après le tir de deux fusées éclairantes près de la résidence du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, dans la ville côtière de Césarée. 

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