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Immigration : Donald Trump affirme avoir déjà "fermé la frontière sud" des États-Unis

Le président élu Donald Trump s'exprime lors d'une réunion avec la conférence du Parti républicain de la Chambre des représentants, le 13 novembre 2024, à Washington
Le président élu Donald Trump s'exprime lors d'une réunion avec la conférence du Parti républicain de la Chambre des représentants, le 13 novembre 2024, à Washington Tous droits réservés  Allison Robbert/Pool via AP, File
Tous droits réservés Allison Robbert/Pool via AP, File
Par Oman Al Yahyai avec AP
Publié le
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Le prochain président américain a revendiqué une grande victoire dans sa lutte contre l'immigration clandestine après un entretien avec la présidente mexicaine Claudia Sheinbaum.

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Le président élu des États-Unis, Donald Trump, affirme avoir remporté une victoire dans la lutte contre l'immigration clandestine depuis le Mexique, à la suite d'une conversation avec la présidente mexicaine, Claudia Sheinbaum.

La discussion a eu lieu à la suite des menaces de Donald Trump d'imposer des droits de douane au Canada et au Mexique dans le cadre de sa lutte contre l'immigration clandestine et le trafic de drogue.

Le prochain président américain déclare que Claudia Sheinbaum a "accepté d'arrêter la migration à travers le Mexique", mais la dirigeante mexicaine s'est rendue sur les réseaux sociaux pour clarifier sa position, déclarant que le Mexique "s'occupe déjà" des caravanes de migrants et décrivant l'échange comme une "excellente conversation".

"Nous réaffirmons que la position du Mexique n'est pas de fermer les frontières, mais de construire des ponts entre les gouvernements et entre les peuples", ajoute Claudia Sheinbaum.

Donald Trump a considéré cette conversation comme une victoire, affirmant sur son compte Truth Social qu'elle avait "fermé notre frontière sud" et qu'il s'agissait d'une "conversation très productive".

Une coopération accrue du Mexique face à l'immigration clandestine

Dans un autre message publié sur les réseaux sociaux, Claudia Sheinbaum déclare que les caravanes "n'atteignent pas la frontière nord parce que le Mexique s'en occupe".

Elle a également souligné l'engagement mutuel à répondre aux préoccupations en matière de sécurité et à lutter contre la contrebande de fentanyl, en ajoutant que la coopération resterait "dans le cadre de notre souveraineté".

La nouvelle présidente Claudia Sheinbaum s'adresse à ses partisans sur le Zócalo, la place principale de Mexico, le 1er octobre 2024.
La nouvelle présidente Claudia Sheinbaum s'adresse à ses partisans sur le Zócalo, la place principale de Mexico, le 1er octobre 2024. Fernando Llano/Copyright 2024 The AP. All rights reserved

L'immigration clandestine à la frontière entre les États-Unis et le Mexique a considérablement diminué ces derniers mois, les passages ayant baissé de 40 % depuis décembre dernier. Les autorités américaines attribuent cette baisse en grande partie à la coopération accrue du Mexique, qui a ajouté des points de contrôle et intensifié les patrouilles frontalières.

Les autorités mexicaines ont également adopté une stratégie de relocalisation des migrants dans le sud du Mexique afin de les dissuader de poursuivre leur voyage vers le nord, une politique qui, selon les experts, vise à décourager les migrants en épuisant leurs ressources.

Les menaces tarifaires restent incertaines

Lundi, Donald Trump a réitéré son intention d'imposer une taxe de 25 % sur toutes les importations en provenance du Canada et du Mexique, qui devrait être l'une de ses premières mesures après son entrée en fonction en janvier, ainsi qu'un droit de douane supplémentaire de 10 % sur la Chine pour son rôle présumé dans l'exportation de matériel utilisé dans la production de fentanyl.

Les conséquences potentielles de ces droits de douane seraient considérables. Jusqu'en septembre, les États-Unis ont importé pour 379 milliards de dollars (359 milliards d'euros) de marchandises du Mexique, pour 322 milliards de dollars (305 milliards d'euros) de la Chine et pour 309 milliards de dollars (293 milliards d'euros) du Canada.

Le statut des droits de douane proposés n'est pas encore clair. S'ils sont appliqués, ils pourraient entraîner une hausse des prix à la consommation et un ralentissement de la croissance économique, menaçant ainsi l'accord commercial entre les États-Unis, le Canada et le Mexique qui a été finalisé pendant le premier mandat de Donald Trump.

Mercredi, ce dernier a annoncé le lancement d'une vaste campagne publicitaire visant à sensibiliser le public aux dangers du fentanyl, qu'il a qualifié de drogue "d'horreur".

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