13e journée de mobilisation pour les manifestants pro-européen en Géorgie. Bruxelles a annoncé envisager de nouvelles "mesures" à l'encontre des responsables géorgiens.
13ème journée de mobilisation pour les manifestants pro-européen en Géorgie, malgré les arrestations et les agressions physiques contre les militants et les figures de l'opposition.
Mardi soir, ils étaient de nouveau des milliers à s'être réunis devant le parlement à Tbilissi, certains manifestants agitant des drapeaux de l'Union européenne et faisant retentir des klaxons et des sifflets ou encore pointant des lasers sur le bâtiment.
La plupart des rassemblements précédents ont été dispersés à coup de canons à eau et de gaz lacrymogène par la police, tandis que des manifestants ont tiré des feux d'artifice et jeté des pierres sur les forces de l'ordre. Plus de 400 manifestants ont été interpellés depuis le 28 novembre, et des centaines d'autres blessés.
L'Union européenne réclame la libération de toutes les personnes détenues lors des manifestations en Géorgie et une "enquête crédible" sur les "allégations de torture et de mauvais traitements" envers les manifestants et affirme envisager de prendre de nouvelles "mesures" à l'encontre des responsables géorgiens, dont plusieurs ont déjà été sanctionnés précédemment. Les relations entre l'Union européenne et la Géorgie seront au programme du prochain sommet à Bruxelles.