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Corée du Sud : début du procès en destitution du président Yoon Suk-yeol

Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol s'exprime dans la résidence présidentielle à Séoul, en Corée du Sud, en décembre (photo publiée par le bureau du président sud-coréen)
Le président sud-coréen Yoon Suk Yeol s'exprime dans la résidence présidentielle à Séoul, en Corée du Sud, en décembre (photo publiée par le bureau du président sud-coréen) Tous droits réservés  AP Photo
Tous droits réservés AP Photo
Par Tamsin Paternoster
Publié le
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Les députés sud-coréens ont voté en faveur de la destitution du président samedi, après le chaos politique provoqué par sa décision d'imposer la loi martiale au début du mois de décembre.

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La Cour constitutionnelle de Corée du Sud dispose de six mois pour décider si le président Yoon Suk-yeol doit être démis ou pas de ses fonctions.

Samedi, le Parlement sud-coréen a en effet voté la mise en accusation de Yoon Suk-yeol pour sa décision d'appliquer la loi martiale au début du mois de décembre, le dirigeant ayant affirmé qu'il s'agissait d'une mesure nécessaire pour lutter contre les "forces antiétatiques".

Le décret a pris fin quelques heures plus tard quand les députés ont pénétré de force dans le Parlement fermé à Séoul pour voter contre la décision.

Depuis, Yoon Suk-yeol et son parti, le People's Power Party (PPP), sont aux prises avec les retombées politiques de cette affaire, alors que des centaines de milliers de manifestants sont descendus dans les rues de Séoul pour réclamer la démission du président.

Des manifestants se dirigent vers le bureau présidentiel pour demander la destitution de Yoon Suk Yeol à Séoul, en Corée du Sud, le jeudi 12 décembre 2024.
Des manifestants se dirigent vers le bureau présidentiel pour demander la destitution de Yoon Suk Yeol à Séoul, en Corée du Sud, le jeudi 12 décembre 2024. AP Photo/Ahn Young-joon

Lundi, le chef du PPP, Han Dong-hun, a annoncé sa démission, déclarant que si la loi martiale n'avait pas été levée, "un incident sanglant aurait pu éclater ce matin-là entre les citoyens qui seraient descendus dans la rue et nos jeunes soldats".

"Je m'excuse sincèrement auprès de toutes les personnes qui souffrent de cette situation d'urgence", déclare-t-il.

Quelle est la suite des événements ?

La Cour constitutionnelle de Corée du Sud ne compte actuellement que six juges, dont trois ont récemment pris leur retraite et n'ont pas encore été remplacés.

Cela signifie que la Cour devra se prononcer à l'unanimité en faveur de la destitution de Yoon Suk-yeol pour mettre officiellement fin à sa présidence.

Dans l'intervalle, le Premier ministre sud-coréen Han Duck-soo assurera la direction du pays.

La procédure de destitution de Yoon Suk-yeol a créé un profond clivage entre les différentes factions de son parti, le PPP, les loyalistes du président s'opposant à ceux qui critiquent sa décision d'imposer la loi martiale.

Le parti a adopté une position officielle d'opposition à la destitution de Yoon Suk-yeol, mais il semblerait qu'au moins 12 législateurs du PPP aient voté en faveur de la mesure samedi, qui a été approuvée par 204 députés.

Les partis d'opposition ont accusé le président d'avoir commis un acte de rébellion, arguant que la loi martiale ne devrait être décrétée qu'en temps de guerre ou dans des situations d'urgence similaires.

Sources additionnelles • AP

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