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France : François Bayrou a reçu les représentants des principaux partis politiques

Le nouveau Premier ministre François Bayrou s'exprime après la passation des pouvoirs à la résidence du Premier ministre, le vendredi 13 décembre 2024, à Paris.
Le nouveau Premier ministre François Bayrou s'exprime après la passation des pouvoirs à la résidence du Premier ministre, le vendredi 13 décembre 2024, à Paris. Tous droits réservés  Christophe Ena/Copyright 2024 The AP. Tous droits réservés
Tous droits réservés Christophe Ena/Copyright 2024 The AP. Tous droits réservés
Par Vincent Reynier
Publié le Mis à jour
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Le successeur de Michel Barnier à Matignon a entamé lundi la tâche difficile de rassembler les différentes forces politiques du pays en vue de former un nouveau gouvernement.

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Le nouveau Premier ministre français François Bayrou a débuté ce lundi ses consultations avec les représentants des principaux partis politiques, par "ordre d’importance" numérique à l’Assemblée nationale

Le président du Rassemblement national Jordan Bardella a ainsi reçu à Matignon à 9 heures lundi, accompagné de la cheffe de file historique du parti d’extrême droite Marine Le Pen. 

Cette dernière a qualifié dimanche la nomination du centriste François Bayrou de "méprisable coalition des contraires" mais a indiqué que les députés du Rassemblement national ne censureraient pas le nouveau gouvernement "a priori"

Après son entretien avec le Premier ministre, elle a déclaré lui avoir exprimé "les souhaits de nos électeurs : préserver le pouvoir d'achat des Français, changer notre mode de scrutin et apporter des solutions aux problèmes de sécurité et d'immigration".

"Nous avons été écoutés, nous verrons si nous serons entendus", a-t-elle ajouté en présence de Jordan Bardella.

Gabriel Attal, Olivier Faure et Laurent Wauquiez aussi reçus

C'était ensuite au tour de Gabriel Attal de rencontrer François Bayrou.

Le président du parti présidentiel Renaissance et soutien de longue date d’Emmanuel Macron est arrivé à Matignon un peu après 10 heures lundi matin.

Il a été suivi par Olivier Faure, Premier secrétaire du Parti socialiste, ainsi que Boris Vallaud et Patrick Kanner, chefs des groupes socialistes à l’Assemblée et au Sénat respectivement.

Enfin, le groupe parlementaire Droite républicaine était représentée par son président, Laurent Wauquiez et le chef des sénateurs du parti LR Mathieu Darnaud.

Ces derniers ont fait savoir qu'ils souhaitait, en cas de participation au prochain gouvernement, que leur "famille politique soit représentée de manière significative", insistant sur "l'immigration" et "l'urgence agricole".

Les représentants de La France Insoumise d'extrême gauche ont en revanche décliné l'invitation de François Bayrou, le chef de file historique du parti Jean-Luc Mélenchon craignant "que tout ça soit à nouveau une comédie".

Les consultations se poursuivront mardi avec les représentants du groupe écologiste, les députés du MoDem - le parti de François Bayrou -, les membres d'Horizons, de LIOT (indépendants, outre-mer et territoires), les élus communistes et enfin le groupe UDR de l'ancien président LR Éric Ciotti.

La question sensible du budget 2025

Une question sera sans nul doute au cœur des discussions entre François Bayrou et les responsables politiques français : le budget 2025, un sujet sensible qui a entraîné la chute du gouvernement de Michel Barnier

Le précédent Premier ministre avait en effet engagé sa responsabilité en recourant à l’article 49.3 de la Constitution pour faire passer en force le budget controversé de la Sécurité sociale pour 2025, malgré les critiques de l’extrême droite et des partis de gauche.

Une alliance de circonstance entre ces deux forces politiques a priori opposées avait ensuite conduit à un vote de défiance historique le mercredi 4 décembre. 

L'ex-Premier ministre français Michel Barnier s'adresse à l'Assemblée nationale avant le vote d'une motion de censure, le mercredi 4 décembre 2024 à Paris.
L'ex-Premier ministre français Michel Barnier s'adresse à l'Assemblée nationale avant le vote d'une motion de censure, le mercredi 4 décembre 2024 à Paris. Michel Euler/Copyright 2024 The AP. Tous droits réservés

En l’absence d’un budget pour 2025, un projet de loi spéciale a été proposé, qui permettrait de garantir la continuité de l’État en autorisant une levée d’impôts, des dépenses de crédits sur la base du budget 2024 et des emprunts de l’État et de la Sécurité sociale. 

Le projet sera examiné lundi par les députés, dont certains ont fait savoir qu’ils demanderaient des amendements pour indexer l’impôt sur le revenu sur l’inflation, afin d’éviter des hausses aux contribuables français en 2025.

Des amendements d'ores et déjà déclarés irrecevables par la présidente de l'Assemblée, Yaël Braun-Pivet, quelques heures avant le début de la séance.

Le texte sera ensuite soumis au Sénat mercredi.

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