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Des frappes israéliennes nocturnes font au moins 22 morts dans la bande de Gaza

Les Palestiniens prient devant les corps des victimes d'une attaque israélienne sur une maison samedi avant les funérailles à l'extérieur de l'hôpital des martyrs d'Al-Aqsa à Deir al-Balah, le 22 décembre 2024.
Les Palestiniens prient devant les corps des victimes d'une attaque israélienne sur une maison samedi avant les funérailles à l'extérieur de l'hôpital des martyrs d'Al-Aqsa à Deir al-Balah, le 22 décembre 2024. Tous droits réservés  Abdel Kareem Hana/Copyright 2024 The AP. All rights reserved.
Tous droits réservés Abdel Kareem Hana/Copyright 2024 The AP. All rights reserved.
Par Daniel Bellamy avec AP
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Des frappes israéliennes dans la bande de Gaza durant la nuit et la journée de dimanche ont tué au moins 22 personnes, dont cinq enfants, selon des responsables médicaux palestiniens.

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Une frappe sur une école hébergeant des personnes déplacées dans la ville de Gaza a tué au moins huit personnes, dont trois enfants, dimanche, selon le ministère de la Santé du territoire.

L'armée israélienne a déclaré que cette attaque visait des militants du Hamas qui s'y abritaient.

Un autre bombardement sur une maison dans la ville de Deir al-Balah samedi en fin de journée a tué au moins huit personnes, dont trois femmes et deux enfants, selon l'hôpital des Martyrs d'Al-Aqsa, qui a reçu les corps.

Six autres personnes ont par ailleurs été tuées dans des frappes distinctes dimanche, selon les hôpitaux locaux.

L'armée israélienne n'a pas commenté ces frappes dans l'immédiat.

Le corps d'une victime d'une frappe israélienne est sur le point d'être enterré à l'extérieur de l'hôpital des martyrs d'Al-Aqsa à Deir al-Balah, le dimanche 22 décembre 2024.
Le corps d'une victime d'une frappe israélienne est sur le point d'être enterré à l'extérieur de l'hôpital des martyrs d'Al-Aqsa à Deir al-Balah, le dimanche 22 décembre 2024. Abdel Kareem Hana/Copyright 2024 The AP. Tous droits réservés

Israël continue de mener des frappes quotidiennes à Gaza plus de 14 mois après le début de la guerre contre le Hamas. L'armée affirme ne viser que les militants, qu'elle accuse de se cacher parmi les civils, mais les bombardements tuent souvent des femmes et des enfants.

Israël et le Hamas se sont récemment rapprochés d'un accord de cessez-le-feu qui inclurait la libération d'otages israéliens et de prisonniers palestiniens, mais les négociations semblent de nouveau au point mort.

Israël autorise le cardinal italien à entrer dans la bande de Gaza

Ces frappes interviennent alors que les autorités israéliennes ont autorisé le cardinal Pierbattista Pizzaballa, chef de l'Église catholique en Terre sainte, à entrer dans la bande de Gaza pour y célébrer une messe d'avant Noël avec les membres de la petite communauté chrétienne du territoire.

Des dizaines de fidèles se sont rassemblés dans l'église de la Sainte-Famille, dans la ville de Gaza, pour assister à la messe célébrée par le cardinal et d'autres membres du clergé.

Le cardinal Pierbattista Pizzaballa, chef du clergé catholique en Terre Sainte, dirige la messe à Bethléem, le 23 décembre 2023.
Le cardinal Pierbattista Pizzaballa, chef du clergé catholique en Terre Sainte, dirige la messe à Bethléem, le 23 décembre 2023. Nasser Nasser/Copyright 2023 The AP. Tous droits réservés

Le bourdonnement des drones israéliens au-dessus de la ville - un bruit devenu omniprésent dans la bande de Gaza depuis le début de la guerre - a été entendu pendant toute la durée de la messe.

La rare visite du cardinal à Gaza a eu lieu un jour après que le pape François a de nouveau critiqué les actions d'Israël à Gaza, ajoutant que son envoyé n'avait pas pu entrer dans le territoire en raison des bombardements israéliens.

"Hier, des enfants ont été bombardés. C'est de la cruauté, ce n'est pas la guerre", a déclaré le pape François lors de ses vœux annuels de Noël au Vatican.

Le pape a récemment demandé l'ouverture d'une enquête pour déterminer si les actions d'Israël à Gaza constituent un génocide, et ce alors que la Cour internationale de justice enquête également sur les allégations de génocide portées contre Israël par l'Afrique du Sud.

Le gouvernement israélien rejette catégoriquement ces accusations, affirmant faire des efforts importants pour épargner les civils et n'être en guerre qu'avec le Hamas.

Depuis l'attentat du 7 octobre 2023 par le groupe militant palestinien, les représailles israéliennes ont tué plus de 45 000 personnes à Gaza, dont plus de la moitié sont des femmes et des enfants, selon le ministère de la Santé du territoire.

L'offensive a causé des destructions massives et déplacé quelque 90 % des 2,3 millions d'habitants de Gaza, souvent à plusieurs reprises. Des centaines de milliers de personnes sont actuellement entassées dans des camps de fortune le long de la côte.

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