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Gaza : Netanyahu envoie les chefs des renseignements à Doha pour sceller un accord de cessez-le-feu

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'exprime lors d'une conférence de presse à Jérusalem, le 9 décembre 2024.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu s'exprime lors d'une conférence de presse à Jérusalem, le 9 décembre 2024. Tous droits réservés  AP Photo/Maya Alleruzzo, Pool, File
Tous droits réservés AP Photo/Maya Alleruzzo, Pool, File
Par Daniel Bellamy & Alexander Kazakevich avec AP
Publié le Mis à jour
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Israël et le Hamas subissent la pression du président américain sortant Joe Biden et du président élu Donald Trump pour parvenir à un accord avant l'investiture du 20 janvier.

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Un signe de progrès ? Le bureau du Premier ministre israélien a annoncé samedi soir qu'il avait chargé une délégation de hauts responsables de se joindre aux négociations en cours au Qatar visant à conclure un accord de trêve en échange de la libération des otages détenus par le Hamas.

La délégation comprend le chef du Mossad (renseignements extérieurs), David Barnea, le directeur du Shin Bet (sécurité intérieure), Ronen Bar, le général de réserve Nitzan Alon, en charge du dossier des otages, et le conseiller "politique étrangère" de Benjamin Netanyahu, Ophir Falk, a indiqué le bureau dans un communiqué.

L'annonce a été précédée de consultations à Jérusalem avec des représentants de l'administration Biden et de la future administration Trump.

Une photo a été publiée montant M. Netanyahu en compagnie de Steve Witkoff, l'envoyé spécial pour le Proche-Orient du président élu Donald Trump.

Selon les médias hébreux, M. Witkoff a souligné à M. Netanyahu que M. Trump "souhaitait" un accord sur les otages avant son investiture le 20 janvier. La chaîne Keshet 12 a reporté que l'envoyé de Trump avait mis l'accent sur le fait que les deux parties devaient faire preuve de "flexibilité" pour parvenir à un accord.

Des sources du Hamas ont affirmé samedi qu'un accord avait été "finalisé" et qu'il n'attendait que l'approbation définitive, côté israélien.

En 15 mois de guerre dans l'enclave palestinienne, une seule trêve a été conclue et elle a duré moins d'une semaine. Depuis, les pourparlers menés sous la médiation des États-Unis, de l'Égypte et du Qatar n'ont cessé de s'enliser.

Les familles des quelque 100 otages encore détenus à Gaza après avoir été capturés lors des attaques terroristes du 7 octobre 2023 en Israël, qui a déclenché la guerre, font pression sur M. Netanyahu, exigeant un accord immédiat avec le Hamas.

La récupération des corps de deux otages au cours de la semaine dernière a ravivé les tensions, les familles ayant accus" le gouvernement d’inaction.

Le Hamas a déclaré à maintes reprises qu'après des mois de combats acharnés, le groupe radical palestinien ne sait pas combien d'otages israéliens retenus dans la bande de Gaza sont encore en vie.

Le secrétaire d'État américain Antony Blinken a déclaré cette semaine qu'un accord était "très proche" et qu'il espérait qu'il serait signé avant de passer le relais à l'administration Trump. Mais les fonctionnaires américains ont exprimé un optimisme similaire à plusieurs reprises au cours de l'année écoulée.

Le Hamas et d'autres groupes affiliés ont tué quelque 1 200 personnes et pris environ 250 otages lors des attentats du 7 octobre 2023.

Le ministère de la santé du Hamas a déclaré que plus de 46 000 Palestiniens avaient été tués dans la guerre, un bilan qui peut être sous-estimé de 40 %, selon une étude publiée dans la revue The Lancet.

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