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Allemagne : Friedrich Merz, chef de file de la CDU, s'engage à durcir la politique migratoire

Friedrich Merz, chef de l'opposition allemande et président du parti CDU, s'exprime lors du Global Leaders Dialogue à Berlin, Allemagne, le jeudi 23 janvier 2025.
Friedrich Merz, chef de l'opposition allemande et président du parti CDU, s'exprime lors du Global Leaders Dialogue à Berlin, Allemagne, le jeudi 23 janvier 2025. Tous droits réservés  AP Photo/Ebrahim Noroozi
Tous droits réservés AP Photo/Ebrahim Noroozi
Par Euronews avec AP
Publié le Mis à jour
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Le conservateur, dont le parti est actuellement en tête des sondages, durcit sa position sur l'immigration avant les élections fédérales du mois prochain.

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Le dirigeant de l'Union chrétienne-démocrate (CDU) allemande, Friedrich Merz, s'est engagé à sévir contre l'immigration clandestine s'il devient chancelier à l'issue des élections fédérales le mois prochain.

Le chef de file du parti d'opposition a déclaré jeudi qu'il interdirait l'entrée en Allemagne aux personnes dépourvues de papiers en règle et a promis d'augmenter les expulsions.

Cette déclaration intervient au lendemain d'un attentat qui a fait deux morts, dont un enfant, et trois blessés à Aschaffenbourg, en Bavière.  

Le suspect, qui a été arrêté, était un ancien demandeur d'asile. Il était connu des autorités locales et avait déjà été admis dans un hôpital psychiatrique. Il aurait déclaré il y a plus d'un mois qu'il quitterait le pays de son plein gré.

Une nouvelle attaque qui survient à un mois des élections fédérales

Friedrich Merz affirme que l'attaque a "provoqué une grande consternation dans tout le pays" et l'a associée à d'autres incidents en exposant sa nouvelle position.

"Je refuse de reconnaître que les actes de Mannheim, Solingen, Magdebourg et maintenant Aschaffenburg soient la nouvelle normalité en Allemagne", déclare-t-il. "Nous avons atteint le point de rupture. Nous sommes confrontés au désordre d'une politique d'asile et d'immigration qui a été mal orientée en Allemagne depuis 10 ans".

Le chancelier Olaf Scholz a quant à lui rencontré les chefs des services de sécurité du pays mercredi soir et a déclaré qu'ils "tireront les conséquences qui s'imposent", sans toutefois préciser lesquelles.

Les sondages montrent qu'à un mois des élections de février, le soutien aux sociaux-démocrates d'Olaf Scholz, aux Verts et aux libéraux-démocrates a diminué depuis l'effondrement de la coalition "en feu tricolore" en novembre dernier.

Parallèlement, les intentions de vote augmentent sensiblement pour les partis d'opposition, l'Union chrétienne-démocrate et l'Alternative pour l'Allemagne (AfD) d’extrême droite. 

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