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Libération d'un dirigeant libyen visé par la CPI : Meloni fait l'objet d'une enquête pour complicité

Georgia Meloni et trois membres de son gouvernement font l’objet d’une enquête après le renvoi vers Tripoli d’un responsable libyen recherché par la CPI.
Georgia Meloni et trois membres de son gouvernement font l’objet d’une enquête après le renvoi vers Tripoli d’un responsable libyen recherché par la CPI. Tous droits réservés  Alessandra Tarantino/Copyright 2025 The AP. All rights reserved
Tous droits réservés Alessandra Tarantino/Copyright 2025 The AP. All rights reserved
Par Euronews
Publié le Mis à jour
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"Je ne me laisserai pas intimider", a déclaré la Première ministre sur les réseaux sociaux après avoir annoncé qu'un avis d'ouverture d'une enquête lui avait été envoyé par le parquet de Rome dans le cadre du rapatriement controversé du chef de la police lybienne, un temps arrêté en Italie.

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La Première ministre Giorgia Meloni a reçu un avis d'ouverture d'une enquête dans le cadre du rapatriement controversé du chef de la police lybienne, Osama Almasri Najim, recherché par la Cour pénale internationale (CPI).

L'annonce a été faite par la dirigeante de Fratelli d'Italia elle-même, dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux dans laquelle elle s'exprime en ces termes : "Le procureur de Rome, Francesco Lo Voi, le même qui était à l'origine du procès raté de Matteo Salvini pour enlèvement de migrants, vient de m'envoyer un avis d'ouverture d'une enquête pour les délits de complicité et de détournement de fonds".

La cheffe du gouvernement italien a ensuite ajouté : "Les faits sont connus. La Cour pénale internationale, après des mois d'examen, a émis un mandat d'arrêt international contre le chef de la police judiciaire de Tripoli, M. Almasri. Curieusement, la Cour l'a fait au moment où cette personne était sur le point d'entrer sur le territoire italien, après avoir séjourné pacifiquement dans trois autres États européens pendant douze jours".

Pour la même affaire, des avis ont également été envoyés au garde des Sceaux Carlo Nordio, au ministre de l'Intérieur Matteo Piantedosi, ainsi qu'au Secrétaire d'État à la présidence du Conseil des ministres Alfredo Mantovano.

Réactions des responsables politiques italiens

Après l'annonce des mises en examen, le chef de la diplomatie italienne, Antonio Tajani, a pris le parti de Giorgia Meloni et de ses collègues du gouvernement, qualifiant cette décision de "représailles à la réforme de la justice".

Le ministre italien de la Défense Guido Crosetto évoque quant à lui "un nouvel acte visant à empoisonner le climat politique, institutionnel et social".

Le gouvernement de Giorgia Meloni a en revanche été critiqué par l'opposition, les groupes de défense des droits de l'Homme et la Cour pénale internationale elle-même pour avoir libéré Osama Almasri Najim pour un vice de procédure après qu'il a été arrêté à Turin sur la base d'un mandat d'arrêt de la CPI.

Angelo Bonelli, de l'Alliance de gauche et des Verts, affirme ainsi que "le gouvernement a enfreint la loi en renvoyant chez lui Almasri, un tortionnaire, violeur, meurtrier et trafiquant d'êtres humains notoire, sans aucune consultation avec la Cour pénale internationale, en violation du Statut de Rome".

"Pour Giorgia Meloni, toujours et uniquement de la conspiration et de la victimisation", écrit quant à lui le président du Mouvement 5 étoiles, Giuseppe Conte, sur les réseaux sociaux. "La recette de Meloni et de ses associés est toujours la même : conspiration et victimisation. Ne vous laissez pas distraire : ils le font pour éviter de parler de leurs erreurs".

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