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Entrée en vigueur de l'interdiction de l'UNWRA par Israël

Les bureaux de l'agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens sont visibles dans le camp de réfugiés de Shuafat à Jérusalem.
Les bureaux de l'agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens sont visibles dans le camp de réfugiés de Shuafat à Jérusalem. Tous droits réservés  AP Photo/Mahmoud Illean
Tous droits réservés AP Photo/Mahmoud Illean
Par Abby Chitty avec AP
Publié le Mis à jour
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Accusée par l'État hébreu d'implication dans l'attaque du 7 octobre, l'agence onusienne d'aide aux réfugiés palestiniens est interdite sur le sol israélien depuis jeudi 30 janvier.

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Les deux lois israéliennes adoptées en octobre dernier, interdisant l'agence des Nations unies pour les réfugiés de Palestine (UNRWA) entrent en vigueur jeudi.

Ces interdictions menacent également de saper les opérations de l'UNRWA en Cisjordanie occupée et dans la bande de Gaza, où l'organisation joue un rôle crucial pour des millions de Palestiniens, dont la plupart sont sans abri depuis les 15 mois de guerre entre Israël et le Hamas.

L'UNRWA accusé par Israël d'implication dans l'attaque du 7 octobre

Israël critique depuis longtemps l'UNRWA, affirmant qu'elle perpétue le statut de réfugié des Palestiniens. L'État hébreu accuse également une douzaine des 13 000 employés de l'UNRWA à Gaza d'avoir participé à l'attaque du 7 octobre. Des allégations que l'agence a démentie.

Alors que les autorités israéliennes envisagent également de fermer le siège de l'UNRWA, situé dans Jérusalem-Est, un fonctionnaire du gouvernement israélien a déclaré qu'il n'y avait pas d'intention de fermer physiquement les institutions, mais qu'il serait plus difficile pour l'agence de fonctionner sans coordination avec les autorités israéliennes.

Selon les responsables de l'UNRWA, une fermeture totale mettrait fin aux soins de santé primaires dispensés à quelque 80 000 Palestiniens de Jérusalem-Est par l'intermédiaire de deux douzaines de centres médicaux. Elle mettrait également un terme à l'éducation et à la formation professionnelle d'un millier d'enfants en plein milieu de l'année scolaire.

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De la farine est distribuée aux Palestiniens dans un centre de l'UNRWA dans le camp de réfugiés de Nuseirat, à Gaza.
De la farine est distribuée aux Palestiniens dans un centre de l'UNRWA dans le camp de réfugiés de Nuseirat, à Gaza. AP Photo/Abdel Kareem Hana

Le camp de Shuafat, à Jérusalem-Est, ne dispose pas d'école municipale ce qui signifie que les enfants qui quittent les écoles de l'UNRWA doivent entrer et sortir quotidiennement par les points de contrôle israéliens vers des destinations encore inconnues.

Selon les travailleurs humanitaires, la répression menace également le rôle de l'UNRWA en tant qu'épine dorsale de la logistique humanitaire dans la région.

Si le siège est fermé, les conséquences sur la sécurité sociale seront "très, très sérieuses", a déclaré Jonathan Fowler, directeur principal de la communication de l'UNRWA, depuis l'enceinte de Jérusalem-Est.

Pendant la guerre entre Israël et le Hamas, elle a été la principale agence à assurer la livraison de nourriture, de fournitures médicales et d'autres aides dont la population de Gaza dépend pour survivre.

Israël affirme que l'aide devrait être redirigée vers d'autres agences des Nations unies et d'autres ONG opérant à Gaza.

Soutien des États-Unis

L'interdiction de l'UNRWA par Israël a été renforcée après que l'administration Trump a annulé l'approbation de l'agence des Nations unies par l'administration Biden.

Les États-Unis ont déclaré mardi qu'ils soutenaient la décision d'Israël de fermer le bureau de l'UNRWA à Jérusalem-Est annexée par Israël, et ont déclaré que les liens présumés de l'agence avec le Hamas avaient "entaché" son travail et sa crédibilité.

L'ambassadeur adjoint des États-Unis, Dorothy Shea, a déclaré lors d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité des Nations unies, mardi, qu'il existait d'autres organisations humanitaires à Gaza qui possédaient l'expérience et l'expertise nécessaires pour faire le travail de l'UNRWA.

"Ce qu'il faut, c'est une discussion nuancée sur la manière dont nous pouvons garantir qu'il n'y a pas d'interruption dans la fourniture de l'aide humanitaire et des services essentiels", a déclaré Mme Shea.

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