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600 prisonniers palestiniens libérés en échange de quatre corps d'otages israéliens

Des prisonniers palestiniens sont accueillis après avoir été libérés d'une prison israélienne suite à un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, jeudi 27 février 2025.
Des prisonniers palestiniens sont accueillis après avoir été libérés d'une prison israélienne suite à un accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, jeudi 27 février 2025. Tous droits réservés  Nasser Nasser/Copyright 2025 The AP. All rights reserved
Tous droits réservés Nasser Nasser/Copyright 2025 The AP. All rights reserved
Par Euronews avec AP
Publié le Mis à jour
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Israël avait retardé la libération des prisonniers jusqu'à ce que le Hamas mette fin à ses "cérémonies humiliantes".

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Israël a libéré 600 prisonniers palestiniens alors que le Hamas a remis les corps de quatre otages à la Croix-Rouge tôt ce jeudi.

Israël a déclaré que les cercueils avaient été livrés avec l'aide de médiateurs égyptiens par un point de passage israélien et a confirmé l'identification.

Il s'agit du Franco Israélien Ohad Yahalomi, 49 ans, de Tsachi Idan, 49 ans, du Dano-Israélien Itzik Elgarat, 68 ans et de Shlomo Mansour, 85 ans.

Selon le bureau de Benjamin Netanyahu, trois des quatre otages "ont été assassinés pendant leur captivité à Gaza."

À peu près au même moment, un convoi de la Croix-Rouge transportant des dizaines de prisonniers palestiniens libérés a quitté la prison israélienne d'Ofer en direction de la ville de Beitunia, en Cisjordanie occupée, où les familles, les amis et des sympathisants étaient rassemblés pour les acclamer.

De nombreuses personnes se sont également rassemblées dans la ville de Khan Younès, à Gaza, pour accueillir des centaines de détenus palestiniens libérés.

Cet événement survient quelques jours avant la fin de la première phase de l'accord de cessez-le-feu, qui est entré en vigueur le 19 janvier.

Benjamin Netanyahu avait retardé la libération des prisonniers jusqu'à ce que "la libération des prochains otages soit assurée, et sans les cérémonies humiliantes", ce qui avait jeté un nouveau doute sur l'avenir de la trêve.

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