Entre-temps, Israël a lancé une nouvelle vague d'opérations aériennes et terrestres sur le territoire et l'armée a ordonné l'évacuation de la deuxième ville de Gaza, Khan Younis, où Israël a mené une opération massive au début de la guerre, qui a laissé une grande partie de la zone en ruines.
Une "goutte d‘eau dans un océan" : voilà comment l’ONU décrit la lente reprise de l’aide humanitaire à Gaza, décidée dimanche par le Premier ministre Israël, Benjamin Netanyahou.
Lundi, pour la première fois depuis plus de deux mois et demi, Israël a autorisé l’entrée de neuf camions d‘aide humanitaire dans la bande de Gaza, selon l'organe de défense israélien chargé de coordonner l'aide à Gaza. Celui-ci affirme ne pas vouloir qu'une "famine" mette en péril sa nouvelle offensive militaire dans le territoire.
Le gouvernement israélien a par ailleurs assuré qu’il faciliterait "dans les jours à venir", "l’entrée de dizaines de camions d‘aide". Pour superviser l'entrée de ce convoi, Washington a annoncé qu'une nouvelle "fondation" prendrait en charge la distribution de l'aide dans le territoire palestinien.
Selon un rapport de l'Unicef publié le 12 mai, 71 000 enfants et plus de 17 000 mères auront besoin d’une prise en charge urgente contre la malnutrition aiguë, notamment à cause du blocus humanitaire.
Au même moment, Israël poursuit son offensive terrestre et aérien sur la bande de Gaza. Près de 44 personnes ont été tuées dans des frappes israéliennes selon la défense civile palestinienne ces dernières 24 heures.