Il s'agit de la première fois qu'un secrétaire américain à la défense manque une réunion du groupe de contact sur la défense de l'Ukraine, depuis le début du conflit.
Le chef du Pentagone, Pete Hegseth, n'a pas participé pas à la réunion de plus de 50 ministres de la Défense de l'OTAN à Bruxelles mercredi.
Une absence perçue par certains comme un nouveau signe du désengagement de Washington quant à son soutien à l'Ukraine.
Depuis l'invasion massive de la Russie en février 2022, il s'agit de la première fois qu'un secrétaire américain à la Défense manque une réunion du groupe de contact sur la défense de l'Ukraine (UDCG). L'ambassadeur américain auprès de l'OTAN, Matthew Whitaker, le remplacera.
L'UDCG a été créé par le prédécesseur de Pete Hegseth, Lloyd Austin. Plus de 50 nations membres ont collectivement fourni à l'Ukraine quelque 126 milliards de dollars (111 milliards d'euros) en armes et en assistance militaire, dont plus de 66,5 milliards de dollars (58 milliards d'euros) de la part des États-Unis.
En février dernier, Pete Hegseth a confié la direction de l'UDCG à l'Allemagne et au Royaume-Uni, et a déclaré que Washington ne jouerait plus aucun rôle dans les réunions mensuelles.
Le chef du Pentagone attendu à la réunion de l'Alliance sur les dépenses de défense
Pete Hegseth participera à la réunion des ministres de la Défense de l'OTAN qui se tiendra jeudi. Une rencontre portant sur l'augmentation des dépenses de défense de 2 % à 5 % du PIB, avant le sommet des dirigeants de l'OTAN qui se tiendra à La Haye fin juin et auquel Donald Trump devrait assister.
Le président américain a réclamé l'objectif de 5 %, une demande qui a été soutenue par le chef de l'OTAN, Mark Rutte. Toutefois, aucun des 32 membres de l'OTAN - y compris les États-Unis - n'atteint actuellement ce niveau.
L'objectif de 5 % devrait être divisé en 3,5 % des dépenses directement consacrées à la défense et 1,5 % aux aspects "liés à la défense", tels que la cyberguerre et les infrastructures critiques.