Les frappes israéliennes sur la bande de Gaza ont tué de nombreux civils, dont des professionnels des médias et une famille, ce qui a suscité des critiques internationales. Le Premier ministre Netanyahou a défendu les plans d'Israël visant à étendre l'offensive à la ville de Gaza.
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Une nouvelle vague de frappes israéliennes a touché plusieurs zones de la bande de Gaza, alors qu'Israël se prépare à étendre son offensive terrestre dans l'enclave palestinienne et à prendre le contrôle de la ville de Gaza.
Certains habitants ont déclaré qu'il s'agissait du pire bombardement qu'ils aient connu depuis des semaines. Selon le Croissant-Rouge palestinien, 9 corps sans vie ont été emmenés à l'hôpital Al-Shifa et sept autres à l'hôpital Al-Quds, ainsi que des dizaines de blessés ce lundi.
Plus tôt dans la journée, les Nations unies ont condamné le "meurtre" de six journalistes palestiniens, tués par une frappe israélienne délibérée dans la bande de Gaza. Parmi les victimes se trouve un correspondant célèbre d'Al Jazeera, que l'armée israélienne accuse d'être un combattant du Hamas, en publiant comme preuve des photos de lui en compagnie des responsables du mouvement islamiste.
Selon des journalistes locaux qui le connaissaient, Anas al-Sharif avait travaillé au début de sa carrière avec un bureau de communication du Hamas, où son rôle était de promouvoir les événements organisés par le mouvement, qui dirige Gaza depuis 2007.
Le Haut-Commissariat accuse Israël d'avoir "visé la tente" où se trouvaient les employés de la chaîne Al Jazeera, ce qui "constitue une grave violation du droit humanitaire international".
L'organisation Reporters Sans Frontières estime que près de 200 journalistes ont été tués depuis le début de la guerre. En tout, les représailles israéliennes à Gaza ont déjà fait 61 499 morts, majoritairement des civils, selon les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l'ONU.