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Trump réclame la peine de mort pour tout meurtre commis à Washington

Le président Donald Trump s'exprime lors d'une réunion du cabinet à la Maison Blanche, le 26 août 2025, à Washington.
Le président Donald Trump s'exprime lors d'une réunion du cabinet à la Maison Blanche, le 26 août 2025, à Washington. Tous droits réservés  Copyright 2025 The Associated Press. All rights reserved. AP Photo/Mark Schiefelbein
Tous droits réservés Copyright 2025 The Associated Press. All rights reserved. AP Photo/Mark Schiefelbein
Par Evelyn Ann-Marie Dom & Alexander Kazakevich avec AP
Publié le Mis à jour
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Le président américain a déclaré que son administration demanderait la peine de mort dans toutes les affaires de meurtre à Washington, une mesure qui pourrait se heurter à des obstacles juridiques importants.

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S'exprimant lors d'une réunion du cabinet à la Maison Blanche mardi, le président américain Donald Trump a déclaré que son gouvernement demanderait la peine de mort pour tout meurtre commis à Washington, dans le cadre d'une campagne de répression de la criminalité dans la capitale.

"Quiconque commet un meurtre dans la capitale sera condamné à la peine capitale. Capitale, peine capitale", a martelé le chef de l'État devant une trentaine de ses ministres.

"Une mesure préventive très forte"

Trump n'a pas immédiatement donné de détails, mais a qualifié la peine capitale de "mesure préventive très forte". Les États, a-t-il déclaré, "auront à prendre leur propre décision", même si dans la capitale nationale, les procureurs demanderont la peine de mort.

"Je ne sais pas si nous sommes prêts pour cela dans ce pays, mais c'est ainsi. Nous n'avons pas le choix", a-t-il ajouté.

La plupart des meurtres commis à Washington font l'objet de poursuites en vertu du droit local devant la Cour supérieure de Washington, où la peine la plus sévère que les procureurs peuvent requérir est la prison à vie.

Dans certaines conditions, les procureurs peuvent porter des accusations de meurtre devant un tribunal fédéral, et les lois fédérales déterminent alors si un crime est passible de la peine de mort.

Le district de Columbia et une vingtaine d'États ont aboli la peine de mort.

Selon le Centre d'information sur la peine de mort (Death Penalty Information Center), aucune étude n'a trouvé de "preuve significative" que l'application de la peine de mort avait un effet dissuasif sur la criminalité.

"Je ne suis pas un dictateur"

Au début du mois, Trump a déclaré l'état d'urgence et déployé des centaines de soldats de la Garde nationale et d'agents fédéraux dans la capitale américaine, "en proie à des gangs", selon lui.

Les responsables municipaux ont rejeté l'affirmation selon laquelle la criminalité violente serait endémique, s'appuyant sur des statistiques fédérales et municipales qui montrent qu'elle a considérablement diminué depuis le pic atteint en 2023.

Toutefois, comme le souligne Reuters, Washington reste une ville plus dangereuse que d'autres grandes villes américaines en termes de taux d'homicides.

En 2024, on comptait environ 26 meurtres pour 100 000 habitants, selon les données sur la criminalité recueillies par les 36 plus grandes villes des États-Unis par le Conseil indépendant sur la justice pénale. Seules quatre des 36 villes affichaient des taux d'homicides plus alarmants : Baltimore, Detroit, Memphis et Saint-Louis.

Ces derniers jours, certaines unités de la Garde nationale américaine patrouillant à Washington sont désormais munis d'armes à feu.

Trump dit étudier également la possibilité d'étendre les déploiements à d'autres villes dirigées par des démocrates, telles que Baltimore, Chicago et New York.

Le président américain a répondu aux critiques qui ont dénoncé le recours de l'administration à la Garde nationale à Washington et la prise de contrôle "hostile" de ses forces de police, contre l'avis des élus locaux, affirmant que les accusations selon lesquelles il serait un "dictateur" étaient fausses.

"On dit que je suis un dictateur, mais je mets fin à la criminalité. Alors beaucoup de gens disent, vous savez, si c'est le cas, je préférerais avoir un dictateur. Mais je ne suis pas un dictateur. Je sais simplement comment mettre fin à la criminalité", a déclaré le président à son cabinet mardi.

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