Le bloc de centre-gauche au pouvoir souhaite conserver l'impôt sur la fortune pour lutter contre les inégalités, tandis que l'opposition de droite veut le supprimer. Les élections générales définiront le nouveau système.
Les Norvégiens sont appelés aux urnes ce lundi pour élire leurs représentants au Parlement. Un scrutin qui s'annonce d'ores et déjà serré selon la plupart des observateurs, et où le sujet de l'impôt sur la fortune, vieux d'un siècle, domine la campagne depuis plusieurs semaines.
Principal enjeu : la sauvegarde du régime de protection sociale, admiré par d'autres pays européens car s'agit d'un modèle complet et universel fournissant des services financés par l'impôt et accessibles à tous, tels que les soins de santé, l'éducation gratuite et l'aide au revenu.
Le bloc de centre-gauche au pouvoir, dirigé par le Premier ministre Jonas Gahr Støre, souhaite conserver la taxe pour lutter contre les inégalités. Mais l'opposition de droite estime qu'elle nuit aux entrepreneurs et demande sa suppression.
Le débat a été alimenté par les réseaux sociaux, qui ont incité de nombreux jeunes électeurs à s'opposer à cet impôt.
Plus de 4 millions de personnes ont le droit de vote, dont 310 000 jeunes primo-votants. Les résultats officiels seront annoncés mardi et devraient être suivis par des semaines de négociations pour former une coalition.