Newsletter Newsletters Events Évènements Podcasts Vidéos Africanews
Loader
Suivez-nous
Publicité

En direct. Crise gouvernementale en France : Édouard Philippe plaide pour une présidentielle anticipée

eee
eee Tous droits réservés  Benoit Tessier/Pool photo via AP
Tous droits réservés Benoit Tessier/Pool photo via AP
Par Alexander Kazakevich & Nathan Joubioux
Publié le Mis à jour
Partager cet article Discussion
Partager cet article Close Button

Fronde des anciens Premiers ministres. Après Gabriel Attal qui a dit "ne plus comprendre" les décisions du président, Édouard Philippe est allé encore plus loin, affirmant que le chef de l'État "s'honorerait" à quitter le pouvoir.

PUBLICITÉ

Une ultime tentative de rabibochage au sein du "socle commun". Sébastien Lecornu a convié mardi matin, à Matignon, les responsables des partis qui étaient censés gouverner ensemble, jusqu'au ce que ce nouveau cabinet n’implose, sur fond de désaccord sur le casting dévoilé dimanche soir. 

Édouard Philippe unit sa voix à ceux qui appellent Emmanuel Macron à partir.

Du côté de la gauche, Marine Tondelier, numéro un des Écologistes, organise une rencontre avec les forces du NFP. Une réunion boycottée par les communistes, selon les informations du Monde, qui invoquent la présence de LFI, tout comme par les socialistes, qui se remettent à rêver de Matignon.

Suivez la crise en direct :

Édouard Philippe lâche Emmanuel Macron

Les Républicains ne sont pas les seuls à donner du fil à retordre à Sébastien Lecornu, qui tente de réanimer le "socle commun", et à Emmanuel Macron.

Édouard Philippe, ex-Premier-ministre et patron d'Horizons, pousse le chef de l'État, au micro de RTL, à organiser "une élection présidentielle anticipée" afin de "sortir d'une façon ordonnée et digne d'une crise politique qui nuit au pays".

Il lui demande également de "nommer un Premier ministre avec pour fonction d'exécuter les affaires courantes et de construire un budget".

À l'issue, dès lors que ce budget a été adopté, il annonce qu'il organise une élection présidentielle anticipée. C'est à dire qu'il part immédiatement après que le budget a été adopté.
Partager cet article

Marine Tondelier appelle à la cohabitation

"Emmanuel Macron a trois choix : la démission, la dissolution et la cohabitation, celle demandée par les Français en votant il y a un peu plus d'un an", a déclaré Marine Tondelier, secrétaire nationale d'Europe-Écologie Les Verts, sur Télématin.

C'est la troisième option que privilégient les Écologistes, afin de "pouvoir vraiment changer la vie des Français".

Partager cet article

Le PCF prêt à travailler avec le socle commun, assure Fabien Roussel

Sur france info, Fabien Roussel, secrétaire national du Parti communiste, a indiqué être "prêt" à travailler avec le socle commun. "Il y a, à l'Assemblée nationale des députés d'Horizons, du MoDem et du macronisme qui ont enfin entendu qu'il fallait taxer un peu plus les riches et d'arrêter de prendre aux Français", a-t-il estimé.

"Quand Sébastien Lecornu nous a reçu, il a commencé à émettre des pistes de travail de taxation des plus riches, des mesures pour le pouvoir d'achat. Alors, il faut pousser, il faut aller jusqu'au bout avec eux", a-t-il assuré.

Partager cet article

Des explosions entendues près de Matignon

Une journaliste de france info indique qu'une camionnette a pris feu "à quelques dizaines de mètres de Matignon".

De son côté, Le Parisien mentionne "plusieurs explosions" dans la rue de Varenne. "Un épais nuage de fumée s'en dégage", écrit le quotidien.

Pour le moment, aucune information n'a été communiquée à ce sujet.

Partager cet article

Emmanuel Macron n'a plus de soutien, assure Manon Aubry

"Vite aux urnes pour sortir de cette crise interminable et du macronisme", a écrit Manon Aubry, eurodéputée La France insoumise, après la demande d"Édouard Philippe d'organiser une élection présidentielle anticipée.

"Le roi Macron est nu. Plus personne ne le soutient, y compris dans son camp", ajoute-t-elle.

Partager cet article

Emmanuel Macron tente de "revenir en force", assure François-Xavier Bellamy

Invité de France Inter, le vice-président du parti Les Républicains François-Xavier Bellamy a vu, en la nomination de Sébastien Lecornu, une volonté de "revenir en force" de la part du président de la République.

"François Bayrou était sans doute plus indépendant à l'égard d'Emmanuel Macron que ne l'était Sébastien Lecornu", a-t-il martelé.

Il rappelle également que si son parti avait accepté de s'engager aux côtés de Michel Barnier, c'est parce qu'Emmanuel Macron "avait choisi de nommer un Premier ministre qui ne venait pas de son camp".

Partager cet article

À gauche, deux réunions organisées ce mardi

La gauche, divisée, tente de se mettre en ordre de marche. Pour ce faire, deux réunions sont organisées ce mardi matin, selon les informations de BFMTV.

La première a débuté à 9 h, et réuni La France insoumise, les Écologistes, Génération.s et les ex-Insoumis. Le Parti socialiste et le Parti communiste, qui refusent d'échanger avec LFI, ne sont pas présents.

La seconde aura lieu à 10 h 30 et réunira le PS, le PCF et les Écologistes.

Partager cet article

"C'est aux Français de trancher", juge Manuel Bompard

Le coordinateur de la France insoumise, Manuel Bompard, a réclamé le départ d'Emmanuel Macron. "À son tour, ce matin, Édouard Philippe appelle à une élection présidentielle anticipée. Le roi est nu", a-t-il écrit sur X.

Sur RTL, il indique préférer une démission du chef d'État plutôt que la dissolution de l'Assemblée nationale. "Rien ne nous permet d'être certains que la dissolution permettrait de sortir du blocage", argue-t-il. "Si on veut vraiment sortir du blocage, on a besoin d'un moment de respiration démocratique, et dans la Ve République, c'est l'élection présidentielle. [...] Quand le roi est nu, il faut être capable de dire que c'est aux Françaises et aux Français de trancher."

Il a également annoncé l'organisation d'une réunion entre les différentes forces politiques de gauche, organisée par Marine Tondelier, à l'exception du Parti socialiste et du Parti communiste, selon les informations du Monde. L'objectif est de "proposer un chemin face à cette situation de blocage", a expliqué Manuel Bompard.

Partager cet article

Les Républicains et l'UDI absents de la réunion à Matignon

Le Premier ministre démissionnaire Sébastien Lecornu, chargé des affaires courantes, se mue en négociateur de la dernière chance, afin de surmonter les frondes des Républicains et d’éviter de nouvelles élections. Depuis 9 heures, il a réuni les responsables des partis du socle commun pour une ultime négociation.

Gabriel Attal, qui a assuré "ne plus comprendre" les décisions du président de la République, le président du Sénat Gérard Larcher et la présidente de l'Assemblée Yaël Braun-Pivet sont de la partie, ainsi que les représentants du Modem.

À l'instar du patron LR, Bruno Retailleau, l'Union des démocrates indépendants (UDI) ne s'est finalement pas rendu à la réunion.

Partager cet article

Bruno Retailleau ne ferme pas la porte à un "gouvernement de cohabitation"

Bruno Retailleau, qui a précipité la démission de Sébastien Lecornu, a décidé de prendre ses distances avec Emmanuel Macron. Sur CNews-Europe 1, il indique qu'il ne faut plus parler de "socle commun". "Aujourd'hui, il y a deux choses différentes : un bloc central et il y a LR", a-t-il indiqué, précisant qu'il ne se rendrait pas à la réunion des chefs du socle commun, prévue ce mardi matin.

Cependant, il ne ferme pas la porte à une participation de son parti Les Républicains à un futur "gouvernement de cohabitation".

Partager cet article

"Évidemment qu'il y aura des concessions", assure Aurore Bergé

Si Aurore Bergé se dit défavorable à une suspension de la réforme des retraites ou à l'instauration de la taxe Zucman, la porte-parole démissionnaire du gouvernement demande si "l'un de ces éléments suffirait à garantir un compromis avec le Parti socialiste".

"Quelles en seraient les conditions, quelles en seraient les conséquences", pose-t-elle ensuite, lors de la matinale de TF1.

"Évidemment qu'il y aura des concessions. Ça n'existe pas un compromis sans concession", a-t-elle également affirmé.

Partager cet article

Emmanuel Macron "ne démissionnera pas", assure Aurore Bergé

"Le président de la République n'a pas [à démissionner] et ne démissionnera pas", a tranché la porte-parole démissionnaire du gouvernement, Aurore Bergé, sur TF1.

Selon elle, une telle décision "ajouterait de l'instabilité majeure et créerait un précédent majeur pour notre pays de se dire qu'un président doit démissionner", a-t-elle ajouté.

La démission, ça n'existe pas.
Partager cet article

Bardella "très probablement" candidat, si Macron dissout

Le président du Rassemblement national, qui a réitéré son appel à la dissolution de l'Assemblée sur le plateau de BFMTV, a annoncé qu'il serait "très probablement" candidat en cas de législatives anticipés.

Jordan Bardella a annoncé qu'il tiendra une conférence de presse, ce mardi à 14 h 30.

Le patron du parti d'extrême droite exerce actuellement un mandat de député européen.

Partager cet article
Accéder aux raccourcis d'accessibilité
Partager cet article Discussion

À découvrir également

Le CAC 40 et l'euro plongent après la démission surprise de Sébastien Lecornu

Emmanuel Macron demande à Sébastien Lecornu de mener "d’ici mercredi soir d’ultimes négociations"

Pétrolier russe intercepté au large de la Bretagne : deux membres de l’équipage en garde à vue