La date limite de l'appel à projet pour l'exploitation de plusieurs sites approche. Il est estimé qu'il faudra entre trois et cinq ans de recherches pour déterminer s'il existe un gisement d'hydrocarbure exploitable dans ces zones et où il se trouve.
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Le ministère de l'Environnement et de l'Énergie vise à achever l'appel à projet de concession pour la recherche d'hydrocarbures dans quatre nouvelles zones du Péloponnèse et de la Crète d'ici la fin de l'année. L'approbation par la Cour des comptes et le Parlement suivra au début de 2026, pour que les recherches géophysiques puissent commencer l'année suivante, a récemment révélé le ministre de l'Énergie et de l'Environnement, Stavros Papastavrou, dans une interview. Il est estimé que trois à cinq ans de recherches seront nécessaires pour déterminer s'il existe un gisement exploitable et où il se trouve.
«Pour ce gouvernement, les recherches d'hydrocarbures sont une priorité très importante. Notre objectif est de mener à bien les procédures du concours le plus rapidement possible, afin de passer à l'étape suivante qui sera la véritable recherche sur le terrain pour voir ce que nous avons réellement dans le pays," détaille le vice-ministre de l'Environnement et de l'Énergie, Nikos Tsafos, à euronews. "Si nous avons quelque chose d'exploitable, nous pourrons l'utiliser au profit du pays et de toute l'Europe. Par conséquent, nous avançons très rapidement pour promouvoir et conclure les procédures de l'appel à projet et nous espérons que cela se fera très rapidement."
À l'heure actuelle, il existe huit contrats actifs de recherche et de production d'hydrocarbures en Grèce, avec la participation d'investisseurs importants tels que ExxonMobil, HELLENiQ ENERGY et Energean. Le gisement de la région de Prinos est en phase de production, celui de Katakolon en phase de développement, tandis que six autres zones sont en phase de recherche : trois zones maritimes dans la mer Ionienne (Bloc 2, Bloc 10, Bloc Ionien), deux zones maritimes en Crète (à l'ouest de la Crète, au sud-ouest de la Crète) et une zone terrestre – Ioannina – qui est également la plus avancée.
L'enjeu majeur de l'énergie en méditerranée orientale
Un autre projet important qui occupe le gouvernement grec, bien qu'il ne progresse pas au même rythme, est le câble de connexion électrique Grèce-Chypre.
"Nous avons un dialogue continu avec le gouvernement chypriote, concernant divers aspects techniques que nous avons identifiés comme importants pour faire avancer le projet. Nous sommes dans un très bon dialogue, nous avons déjà vu quelques annonces de la part de Chypre concernant le transfert des licences à IPTO, qui était l'une des questions en suspens que nous avions," explique le vice-ministre. "Nous avons d'autres sujets, et nous sommes dans un dialogue continu afin de résoudre un à un ces problèmes pour pouvoir combler ce fossé qui s'était récemment créé entre les deux parties sur ce projet."
La Commission européenne a également exprimé son engagement en faveur de la réalisation rapide de la connexion électrique, soulignant que tout retard supplémentaire nuit à toutes les parties.
Athènes et Nicosie insistent sur l'importance du projet pour garantir la sécurité énergétique en Méditerranée orientale. Cependant, les incertitudes autour de la mise en œuvre du projet se sont multipliées. Actuellement, il est inconnu quelles seront les prochaines étapes et comment elles seront réalisées, et cette incertitude cause des frictions dans les relations gréco-chypriotes.