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Nouvelles frappes américaines visant des narcotrafiquants dans le Pacifique, 14 morts

Capture d'écran d'une vidéo montrant une attaque américaine contre des bateaux de contrebande de drogue dans le Pacifique.
Capture d'écran d'une vidéo montrant une attaque américaine contre des bateaux de contrebande de drogue dans le Pacifique. Tous droits réservés  https://www.instagram.com/secwar/
Tous droits réservés https://www.instagram.com/secwar/
Par Gavin Blackburn
Publié le Mis à jour
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Le bilan des frappes divulguées depuis le début du mois de septembre s'élève désormais à 57 morts. Aucune preuve n'a été fourni par le gouvernement de Trump pour appuyer les affirmations concernant les liens entre les bateaux et les cartels de la drogue.

Le secrétaire américain à la Guerre, Pete Hegseth, a annoncé que l'armée avait mené trois frappes lundi dans le Pacifique oriental contre des bateaux soupçonnés de transporter de la drogue, tuant 14 personnes et laissant un survivant.

L'annonce, faite mardi sur les réseaux sociaux, marque une escalade continue dans le rythme des frappes, qui ont commencé au début du mois de septembre.

C'est la première fois que plusieurs frappes sont annoncées en une seule journée.

Pete Hegseth a déclaré que les autorités mexicaines de recherche et de sauvetage "ont assumé la responsabilité de coordonner le sauvetage" de l'unique survivant, mais il n'a pas précisé si cette personne resterait sous leur garde ou si elle serait remise aux États-Unis.

Lors d'une attaque menée plus tôt en octobre, qui avait fait deux survivants, l'armée américaine les avait secourus puis rapatriés en Colombie et en Équateur.

Le secrétaire américain à la Guerre a publié sur les réseaux sociaux des images des opérations dans lesquelles on peut voir deux bateaux se déplacer à grande vitesse sur l'eau.

Le secrétaire américain à la guerre, Pete Hegseth, prononce un discours devant des soldats et des militaires à Yokosuka, le 28 octobre 2025.
Le secrétaire américain à la guerre, Pete Hegseth, prononce un discours devant des soldats et des militaires à Yokosuka, le 28 octobre 2025. AP Photo

L'un d'eux est visiblement chargé d'une grande quantité de colis ou de paquets. Les deux explosent soudainement et sont en feu.

La troisième frappe semble avoir été effectuée sur une paire de bateaux qui étaient stationnaires dans l'eau l'un à côté de l'autre.

Ils paraissent être en grande partie vides et l'on voit au moins deux personnes se déplacer avant qu'une explosion n'engloutisse les deux bateaux.

Pete Hegseth a déclaré que "les quatre bateaux étaient connus de nos services de renseignement, qu'ils transitaient le long d'itinéraires connus pour le trafic de stupéfiants et qu'ils transportaient des stupéfiants".

Le bilan des 13 frappes divulguées depuis le début du mois de septembre s'élève désormais à 57 morts.

En annonçant les dernières frappes, Pete Hegseth a également continué à établir des parallèles entre les actions de l'armée contre le trafic de drogue et la guerre contre le terrorisme après les attentats du 11 septembre 2001, qui ont vu la destruction des tours du World Trade Center de New York.

Il a affirmé que les cartels "ont tué plus d'Américains qu'Al-Qaïda, et ils seront traités de la même manière."

Le président Donald Trump a également justifié les frappes en affirmant que les États-Unis étaient engagés dans un "conflit armé" avec les cartels de la drogue et en proclamant que les organisations criminelles étaient des combattants illégaux, s'appuyant sur la même autorité juridique que celle utilisée par le gouvernement du président George W. Bush pour la guerre contre le terrorisme.

Cependant, le gouvernement de Trump n'a apporté aucune preuve à l'appui de ses affirmations concernant les bateaux, leur lien avec les cartels de la drogue, ni même l'identité des personnes tuées lors des frappes.

Selon le gouvernement des États-Unis, toutes les frappes ont été réalisées dans les eaux internationales. Une version qui est remise en question par le président colombien Gustavo Petro, qui accuse les frappes d'avoir tué un pécheur sans lien au narcotrafic.

Sources additionnelles • AP

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