La jeune femme a été présentée à la justice, ce lundi 10 novembre, aux côtés de deux membres de son entourage.
Alors que la France s'apprête à commémorer, ce jeudi, les attentats du 13-Novembre 2015 ayant fait 130 morts à Paris et en Seine-Saint-Denis, la menace terroriste pèse toujours sur le pays.
L'ancienne compagne de Salah Abdeslam, seul membre encore en vie des commandos des attentats, Maëva B., est suspectée d'avoir préparé une "action violente", sans qu'aucun lien n'ait été établi avec le dernier membre des commandos des attentats d'il y a dix ans. Ce lundi 10 novembre, elle a été présentée devant un juge aux côtés de son nouveau conjoint et d'une adolescente de 17 ans, révèle Le Parisien.
Le Parquet national antiterroriste (Pnat) a indiqué, dans un communiqué, avoir ouvert des informations judiciaires distinctes à son sujet, dont une pour projet d'attentat. Le Pnat a déclaré avoir découvert, lors d'une perquisition réalisée à son domicile, des preuves de sa "radicalisation certaine" ainsi que de sa "fascination pour le djihad". Le parquet a également révélé "plusieurs discussions ou recherches relatives à l'élaboration d'un projet distinct d'action violente".
À l'instar des deux autres suspects, des réquisitions aux fins de mise en examen et placement en détention provisoire ont été prises à l'encontre de Maëva B.
Connexions externes sur l'ordinateur de Salah Abdeslam
Maëva B. était déjà dans l'œil de la justice après l'ouverture d'une enquête, en janvier 2025, autour de la détention illicite d'une clé USB par Salah Abdeslam. Lors de sa garde à vue, qui a débuté le mardi 4 novembre et duré six jours, la femme a reconnu avoir remis une clé USB sur laquelle elle avait placé de la propagande djihadiste pour son ancien compagnon, avec qui elle n'entretient plus de relation depuis le mois d'avril.
En début d'année, des agents pénitentiaires ont découvert des traces de connexions à un support externe sur l'ordinateur de Salah Abdeslam, détenu à la prison de haute-sécurité de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais). Ce PC, qui n'est pas connecté à Internet, permet au détenu de suivre des cours par correspondance.
Une information judiciaire a également été ouverte à ce sujet à l'encontre de Maëva B.