Attendu sur sa proposition révisée du plan américain pour mettre fin à la guerre en Ukraine, le président ukrainien poursuit sa tournée auprès ses alliées.
Après Londres et Bruxelles, Rome. Attendu sur sa proposition révisée du plan américain pour mettre fin à la guerre en Ukraine Volodymyr Zelensky poursuit sa tournée auprès ses alliées.
Peu après son arrivée en Italie le président ukrainien a rencontré le pape Léon XIV, dans sa résidence pontificale de Castel Gandolfo, près de Rome.
Le chef de l'Église catholique a réaffirmé la "nécessité de poursuivre le dialogue" afin de parvenir à une "paix juste et durable" pour l'Ukraine. La question des prisonniers de guerre et du retour des enfants ukrainiens enlevés dans leurs familles a également été abordée, a indiqué le Saint-Siège.
Volodymyr Zelensky s'est ensuite entretenu en tête-à-tête avec Giorgia Meloni. Les deux dirigeants ont poursuivi avec uneréunion en visio-conférence avec les dirigeants de la "coalition des volontaires" à Downing Street.
Giorgia Meloni a réaffirmé à cette occasion qu'il était "crucial d'accroître le niveau de convergence sur les questions qui touchent aux intérêts vitaux de l'Ukraine et de ses partenaires européens" et l'importance de "l'unité de vues entre l'UE et les États-Unis pour l'instauration d'une paix juste et durable".
Dîner de Zelensky à Bruxelles avec Rutte, Costa et von der Leyen
Après un dîner à Bruxelles lundi avec le dirigeant ukrainien et le secrétaire général de l'OTAN, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, le président du Conseil européen, Antonio Costa, et le chef de l'OTAN, Mark Rutte ont réaffirmé l'intention de l'Union européenne de "continuer à soutenir fermement" l'Ukraine.
"Nos propositions de financement sont sur la table. L'objectif est une Ukraine forte, sur le champ de bataille et à la table des négociations", a déclaré Ursula von der Leyen.
De son côté, Volodymyr Zelensky a réitéré aux dirigeants européens - au Premier ministre britannique, Keir Starmer, au président français, Emmanuel Macron, et au chancelier allemand, Friederich Merz rencontrés à Londres cet après-midi - que le gouvernement ukrainien n'a "ni le droit légal ni le droit moral" de céder ses territoires à la Russie.
"La Russie insiste fortement pour que nous cédions des territoires. Mais nous ne voulons absolument rien céder. C'est pour cela que nous nous battons", a-t-il poursuivi.