La contribution du secteur financier avait été surévaluée aux deuxième et troisième trimestres.
La croissance britannique a été révisée à la baisse sur les deuxième et troisième trimestres. Le PIB n’a progressé que de 0,4 % d’août à septembre, 0,1 point de moins qu’annoncé précédemment. D’avril à juin, la hausse a été corrigée à 0,5 %. Les estimations antérieures avaient surévalué la contribution du secteur financier, très important à Londres.
Cette révision a de quoi faire hésiter la banque d’Angleterre à relever ses taux. Pourtant, à 2,1 % sur un an au troisième trimestre, la croissance britannique reste dans le peloton de tête européen. La demande intérieure a gagné en vigueur, grâce à l’amélioration du pouvoir d’achat des Britanniques et le déficit budgétaire est resté stable.
Le risque représenté par un référendum sur l’adhésion du Royaume-Uni à l’Union européenne dès 2016 pourrait cependant freiner les investissements des entreprises l’an prochain.