D'après l'Institute of Directors, un tiers des entreprises britanniques déplacent ou envisagent de déplacer des activités
L'effet Brexit se fait de plus en plus pesant dans le monde des affaires au Royaume-Uni. Incertitude oblige, à moins de deux mois du jour J, les entreprises sont nombreuses à prendre leurs précautions. Des banques qui transfèrent des milliards d'actifs sur le continent, de grandes marques qui transfèrent leur siège européen. La tendance est confirmée dans une enquête de l'Institute of Directors, une organisation patronale.
Sur 1200 entreprises interrogées, surtout des PME, 16% ont déjà acté des déplacements d'activités et 13% l'envisagent sérieusement. 6% disent par ailleurs délocaliser sans que cela ait un lien avec le Brexit.
Si ces déplacements d'activités font moins de bruit que le départ de Sony ou Panasonic, les conséquences s'annoncent sérieuses pour l'économie britannique. D'après la CBI, la principale organisation patronale du pays, les préparatifs des entreprises en cas de no-deal s'accélèrent. Ce serait alors le retour des contrôles douaniers et de lourdes formalités administratives.