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Le commissaire européen en charge de l'Economie assume la priorité donnée au Pacte vert durant le mandat

Panélistes au Forum économique de Bruxelles 2024 en Belgique
Panélistes au Forum économique de Bruxelles 2024 en Belgique Tous droits réservés European Commission
Tous droits réservés European Commission
Par Jack Schickler
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Cet article a été initialement publié en anglais

À l'approche des élections européennes, la Commission assume d'avoir fait du climat la boussole de son action pendant cinq ans.

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Le commissaire européen en charge de l’Economie ne regrette pas d'avoir fait de la lutte contre le changement climatique une pièce maîtresse de l’agenda européen. Paolo Gentiloni a estimé jeudi au Forum économique de Bruxelles qu’il fallait apporter des éléments de réponse à cette crise.

Avec la montée du mécontentement contre les politiques environnementales de l'UE et les sondages qui prédisent un basculement à droite lors des prochaines élections européennes, certains s'inquiètent de savoir si l'agenda climatique de l’Union n'est pas en péril.

Les agriculteurs ont manifesté dans de nombreux Etats membres pour exprimer leur préoccupation et leur colère à l’égard des règles environnementales décidées par les 27. Le sort de la loi sur la restauration de la nature semble aussi incertain.

Est-ce que "nous regrettons la décision prise il y a quatre ou cinq ans, de faire du Pacte vert le profil principal de la Commission von der Leyen : ma réponse est non ", insiste Paolo Gentiloni.

Le Commissaire souligne "l'urgence de la crise climatique", citant des données satellitaires qui indiquent que les températures mondiales ont déjà dépassé la limite de 1,5°C la limite idéale convenue dans l'accord de Paris sur le climat.

Le ministre grec des Finances, Kostis Hatzidakis, a toutefois indiqué qu'il restait une marge de manœuvre pour reconsidérer, au moins en partie, les plans environnementaux de l'UE.

"Je ne pense pas que nous devrions revenir sur les objectifs généraux que nous avons fixés", a expliqué Kostis Hatzidakis. L’Union s’est fixée pour objectif d’ici 2030 de réduire les émissions de carbone de 55 %.

Cependant, il a ajouté qu'il y avait des domaines dans lesquels l'Union devrait "réévaluer le rythme de la transition et revoir les politiques poursuivies : l'agriculture pourrait être un exemple", a estimé le ministre grec.

Paolo Gentiloni a souligné que plusieurs milliards d’euros seront nécessaires tous les ans pour réaliser l’ambition environnementale et numérique des 27. L’enjeu est de s’accorder sur les moyens de financer ces projets.

Si l'Europe ne parvient pas à relever le défi climatique, de nombreuses voix pointent déjà du doigt les propres réglementations européennes. Elles affirment que l’accord récemment trouvé sur les règles budgétaires signale un retour à l'austérité.

Ce nouveau cadre une preuve évidente du "manque de vision", dénonce Tea Jarc de la Confédération européenne des syndicats, ajoutant que les lois, qui sont entrées en vigueur le 30 avril, sont toujours une "mauvaise option", même si elles sont meilleures que les précédentes contraintes "très mauvaises".

"Le Pacte vert n'est pas une priorité si nous ne sommes pas prêts à investir dedans", prévient la syndicaliste. "Nous ne pouvons plus tromper les gens".

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