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Anthropic, start-up d'IA, ouvrira des bureaux à Paris et à Munich dans son expansion européenne

Le site internet d’Anthropic et son application mobile figurent sur cette photo, à New York, le 5 juillet 2024.
Le site web et l'application mobile d'Anthropic sont visibles sur cette photo, à New York, le 5 juillet 2024. Tous droits réservés  AP Photo/Richard Drew, File
Tous droits réservés AP Photo/Richard Drew, File
Par Anca Ulea
Publié le
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Anthropic, start-up technologique américaine, va ouvrir deux bureaux européens à Paris et à Munich, sur fond d’intérêt croissant pour ses services d’IA générative.

La start-up Anthropic, spécialisée dans l’intelligence artificielle (IA), se développe en Europe et a annoncé vendredi l’ouverture de deux nouveaux bureaux à Paris et à Munich.

Ces nouvelles antennes s’inscrivent dans la croissance mondiale en cours de l’entreprise, qui a récemment inauguré des bureaux à Tokyo, Séoul et Bengaluru. Anthropic, qui développe le modèle d’IA Claude, dispose déjà de bureaux européens à Londres, Dublin et Zurich.

Dans un billet de blog, l’entreprise indique que la région Europe, Moyen-Orient et Afrique (EMEA) est son marché qui croît le plus rapidement, ajoutant que le nombre de clients à forte dépense, c’est-à-dire ceux qui paient au moins 100 000 dollars (plus de 86 000 €), a été multiplié par plus de dix au cours de l’année écoulée.

« L’Europe abrite certaines des entreprises les plus importantes et les plus visionnaires au monde », a déclaré Chris Ciauri, directeur général international d’Anthropic, dans un communiqué.

Il a ajouté que cette expansion aidera Anthropic à répondre à la demande des utilisateurs européens.

Selon l’entreprise, l’Allemagne et la France figurent toutes deux parmi les 20 pays au monde qui comptent le plus d’utilisateurs de Claude par habitant.

Anthropic cite parmi ses abonnés des entreprises comme L’Oréal, BMW, SAP et Sanofi, qui utilisent Claude pour « des tâches clés telles que le développement de nouveaux programmes informatiques, l’amélioration des logiciels et la résolution de problèmes réseau ».

La start-up basée à San Francisco a été fondée par d’anciens membres d’OpenAI et s’est positionnée comme une alternative plus sûre à son concurrent soutenu par Microsoft, en mettant en avant son engagement en matière de confidentialité et de sécurité.

Elle a été récemment valorisée à 183 milliards de dollars (158,4 milliards d’euros) et serait en discussion avec Google pour augmenter son investissement.

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