Sous la neige, au bord du grand lac salé de l’Utah, voici le festival de Sundance. Présidé par Robert Redford, il se veut être le principal festival
Sous la neige, au bord du grand lac salé de l’Utah, voici le festival de Sundance.
Présidé par Robert Redford, il se veut être le principal festival américain de cinéma indépendant.
Sauf qu’avec les années, le petit événement réservé aux productions à petit budgets qui évoluaient à des années-lumière de Hollywood s’est peu à peu transformé en grande machine avec ses stars, ses paparazzis et ses soirées.
“Les films sont de mieux en mieux, année après année”, se félicite Robert Redford. “Les réalisateurs indépendants sont de plus en plus accomplis. On a de la qualité. On suscite plus d’intérêt.
“L’inquiétude porte sur l’endroit où on est et comment rester ici”, confie-t-il. “J’entends des réactions négatives quant au fait qu’il y a beaucoup de monde, qu’il est difficile de se rendre d’une projection à l’autre quand il y a des embouteillages, qu’il y a plein de gens dans la rue. C’est plus difficile à gérer qu’avant. Alors on entend des choses négatives et ça, on n’en veut pas”.
Ce que Robert veut, ce sont des bons films comme “Southside Wity You”. L’histoire en 1989 d’un certain Barack Obama qui rencontre Michelle Robinson et qui tombe amoureux.
“On ne voit pas beaucoup d’histoires d’amour avec des Noirs qui tombent amoureux, qui s’embrassent, qui se séduisent”, explique l’actrice et productrice Tika Sumpter. “C’est ce que j’aime avec ce film. C’est pas flagrant genre “Viens là !”. Elle dit non et il doit se battre pour l’avoir”.
Présenté en première mondiale, l’attendu “Mr. Pig” de Diego Luna avec Danny Glover dans le rôle d’un fermier qui se lie d’amitié avec un cochon.
“Sundance vous rappelle comme ça devrait tout le temps se passer”, souligne le réalisateur. “Ici, personne ne m’a jamais demandé la nationalité de mon film ni ce que je faisais là. Qui je représente ? Personne. Ici, ce qui compte c’est le regard, les points de vues. C’est le film”.