Le Caravage oublié dans un grenier toulousain

Le Caravage oublié dans un grenier toulousain
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Par Euronews
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Même si quelques doutes subsistent, le désormais tableau découvert sous la poussière du grenier d’un particulier, du côté de Toulouse, est dors et

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Même si quelques doutes subsistent, le désormais tableau découvert sous la poussière du grenier d’un particulier, du côté de Toulouse, est dors et déjà célébrissime. Ce serait un Caravage oublié, estimé à 120 millions d’euros, si son authenticité est confirmée.

“Ce n'est pas une copie. Ce #Caravage peint à la serpe, sans corrections. Il est authentique” (Eric Turquin, expert) pic.twitter.com/sVbSNYDRIg

— Jean-François Guyot (@JFGuyot) April 12, 2016

Eric Turquin est un expert désigné par une maison de vente, il a étudié l‘œuvre et il est certain d’y reconnaître un tableau du grand-maître italien.

“C’est vrai que ce tableau est surprenant” explique-t-il. “Il ne ressemble pas aux autres tableaux du Caravage. Mais, d’abord, nous savons que la composition est du Caravage, nous savons qu’il a existé à son époque un grand tableau du même sujet que d’autres peintres ont vu. Et puis l’exécution est du maître. Un peinte a des tics, un peinte est comme tout le monde, et ici, vous avez les tics du Caravage. Pas tous, mais beaucoup, suffisamment pour être y reconnaître l‘écriture du grand artiste.”

Un détail parmi d’autres a renforcé la conviction de l’expert qu’il était devant un véritable Caravage : les ongles de la servante sont noirs et l’expert y voit là un signe de l‘écriture de l’artiste.

“Ce tableau contient quantité d’inventions, de modifications, de changements” poursuit M Turquin. “Or un copiste n’invente pas, sinon ce ne serait pas un copiste. Un copiste est fidèle, servile, il n’est pas inspiré. Ici, c’est tout le contraire : ce tableau est peint avec beaucoup d‘énergie, mais pour le voir, il faut entrer dans le tableau, le regarder de très près pour percevoir comment il a été fait.”’

Le tableau représente Judith tranchant la tête du général assyrien Holopherne : certains experts exprime encore quelques doutes, mais l‘état français a dors et déjà interdit l’exportation de l‘œuvre au moins pour les 30 prochains mois.

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