Veronica Harcsa, le grain de folie du jazz

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Par Euronews
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Veronica Harcsa est l’une des chanteuses les plus populaires en Hongrie, notamment parmi les amateurs de jazz.

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Veronica Harcsa est l’une des chanteuses les plus populaires en Hongrie, notamment parmi les amateurs de jazz.
Le festival de Kapolcs, dans son pays, en juillet, lui a réservé cette année une place de choix.

“A l’origine, j’ai appris le jazz en chantant mais je préfère me définir comme chanteuse parce que je m’intéresse à beaucoup de genres musicaux différents, et pas seulement au jazz, confie-t-elle. Le plus important pour moi, c’est la spontanéité sur scène, l’improvisation, le fait de plonger dans ces moments de communion avec mes partenaires sur scène, le fait de réagir à leurs idées et d’avoir un échange d’idées les uns avec les autres.”

Veronica Harcsa chante à la fois du jazz, de l‘électronique, de la musique alternative, de la pop et aujourd’hui, elle reçoit aussi des invitations pour chanter du classique. Mais elle n’est pas seulement chanteuse : elle a déjà une solide expérience d’auteure.

Sa carrière a débuté en 2005 avec son quartet de jazz. Elle avait alors seulement 23 ans et est devenue très rapidement populaire. A 30 ans, elle reprend ses études musicales à Bruxelles, une des meilleures décisions qu’elle ait prises, juge-t-elle aujourd’hui.

“A 30 ans, j’ai rencontré des maîtres dont j’ai beaucoup appris, à ce moment particulier de ma vie, se souvient-elle. En plus, personne ne savait que j‘étais là, je n‘étais pas populaire en Belgique, je devais faire mes preuves en repartant de zéro et ça a été une grande leçon.”

Elle a appris à utiliser tous les atouts de sa voix, ce qui la rend beaucoup plus à l’aise aujourd’hui en improvisation.

“Je travaille encore sur ça, pour faire apparaître toute ma personnalité sur scène, confesse-t-elle. Pour moi, c’est très important de pouvoir faire la folle sur scène. Et j’encourage le public à faire preuve de folie aussi. Parce qu’on a besoin d’un peu de folie dans ce monde. Et je ne l’entends pas dans un sens péjoratif bien sûr, mais il faut s‘étonner de soi-même, trouver les moyens de se sentir libre et pour cela, faire preuve d’un peu de folie est une très bonne méthode. En tout cas, c’est celle que je pratique.”

Elle se consacre aujourd’hui de plus en plus à son groupe électro Bin-Jip et son duo avec Balint Gyemant, son guitariste, avec qui elle sort un nouvel album cet automne.

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