Les graffitis ne sont pas très courants à La Havane et à Cuba, mais début août un artiste de rue a été convoqué par la police qui lui a demandé d’effacer purement et simplement tout ce qu’il a produit sur les murs de la capitale cubaine.
Mais Yulier Rodriguez Perez, ne l’entend pas de cette oreille visiblement : “Je ne vais pas effacer ce que j’ai fait. Je crois dur comme fer que l’art dans les villes, et particulièrement dans les espaces en décrépitude, est quelque chose de nécessaire. Cela crée des discussions, des dialogues et, pour moi, cela relève d’une conscience sociale.”
#Autoridades cubanas liberan a Yulier P . con la condición de que borre todas sus obras ,de los derrumbes y paredes destruídas# pic.twitter.com/CMo5qMVcp8
— Yulier Rodriguez Per (@YulierPer) 19 août 2017
Rodriguez, qui signe sous on nom d’artiste “Yulier P.” a commencé ce travail artistique il y a trois ans et a depuis peint et dessiné plus de 300 oeuvres sur les murs de La Havane et dans d’autres villes cubaines.