C'est une Carmen revisitée que nous propose l'opéra de Florence. Pour la première fois, Carmen n'est pas tuée à la fin, c'est elle qui abat son agresseur.
C'est une Carmen revisitée que nous propose l'opéra de Florence. Pour la première fois, Carmen n'est pas tuée à la fin, c'est elle qui abat l'homme qui l'agresse. Une version destinée à faire réfléchir aux abus dont les femmes sont victimes dans notre société.
"On voit Carmen dans l'opéra entier tourmentée par la violence obséssionelle de Don Jose, explique Leo Muscato, le metteur en scène. Il n'est pas seulement jaloux mais aussi très possessif. On voit qu'elle a été battue plusieurs fois, une fois on la voit même saigner."
On est ici dans l'Italie des années 80, Carmen est une tzigane qui travaille dans une usine, et Don José, qui la désire, est un policier violent.
"Dans cette version l'envie de liberté et de revanche de Carmen la pousse à l'auto-défense, explique l'interprète de Carmen, Veronica Simeoni. Il n'y a pas de préméditation juste de l'auto-défense dans son geste. "
La première de Carmen, c'est ce 7 janvier. Le spectacle joue à guichet fermé.